La tension monte depuis plusieurs semaines à Rabat, où les étudiants de la faculté de médecine et de pharmacie tiennent tête au gouvernement malgré une forte répression policière, constate le site d’information marocain. L’Avis.
Le 25 septembre, les manifestants ont été dispersés par la force et plusieurs étudiants ont été arrêtés alors qu’ils réclamaient entre autres : « la suppression de la nouvelle durée des études, réduite à six ans au lieu de sept ». Ils considèrent cette réforme, qu’ils contestent depuis plusieurs mois, comme une menace directe pour la qualité de l’enseignement médical.
Une réforme par le haut
La mesure a été imposée par le gouvernement. Cela fait partie d’un « réforme de la formation » initiée par l’exécutif, qui vise, selon L’Opinion, a « remédier, ne serait-ce que de manière relative, au déficit énorme et insoutenable » [du nombre] des médecins ».
Il manque 32 000 médecins au Maroc, selon le site d’information. Le gouvernement souhaiterait augmenter ses effectifs de 20% pour se rapprocher des normes en termes de nombre de professionnels médicaux par habitant de l’Organisation mondiale de la santé. Les étudiants, qui se plaignent déjà de la dégradation constante des conditions de formation