LES PRIX DES OBLIGATIONS DU SÉNÉGAL AUGMENTENT BIENTÔT !

LES PRIX DES OBLIGATIONS DU SÉNÉGAL AUGMENTENT BIENTÔT !
LES PRIX DES OBLIGATIONS DU SÉNÉGAL AUGMENTENT BIENTÔT !

Parlez de la chute des obligations du Sénégal suite au départ de M. Prime Le Ministre Ousmane Sonko est un bon signal quant à la signature du Sénégal sur les marchés financiers contrairement à l’opinion parue dans plusieurs organes de presse ! Nous allons le démontrer.

Tout d’abordQuand une synthèse de la situation financière du Sénégal faite par son chef du gouvernement entouré de quelques ministres clés fait réagir les marchés financiers internationaux, c’est un point positif pour notre pays. Pour quoi ? Parce que pendant de nombreuses années, nos économies ont été faiblement connectées au marché financier international et que, jusqu’à récemment, ce sont les agences de notation qui faisaient office d’interface entre les investisseurs et nous. Alors si les investisseurs réagissent au retrait du gouvernement sur les finances publiques, cela conforte la thèse selon laquelle les propos du Premier ministre Ousmane Sonko sont largement suivis à travers le monde et qu’il bénéficie de la confiance des investisseurs ! Car lorsqu’il dit « ça ne marche pas pour moi », les investisseurs le croient et s’ajustent immédiatement en baissant le prix des titres de créance qu’ils détiennent ! A l’inverse, le jour où il affirmerait que tout va bien, une réaction positive s’ensuivrait. La leçon à retenir à ce niveau est que la prochaine sortie du PM le 7 octobre prochain fera forcément réagir les marchés financiers en mode : position vendeur – conservateur – ou acheteur de titres obligataires sénégalais.

Deuxièmementle Premier ministre a le soutien implicite du FMI. En effet, pour les initiés qui comprennent la relation risque-rendement dans les produits obligataires qui sont fondamentalement des produits de taux et non des produits de plus-value comme les actions, la confirmation par le Fonds Monétaire que le Sénégal est classé dans la catégorie « pays à risque modéré de surendettement ». détruit l’hyberbole « chute des obligations du Sénégal ! » « . Pour quoi ? Parce qu’une obligation est une dette remboursable donc on ne perd pas en valeur nominale, si vous prêtez un million à l’Etat du Sénégal d’ici 2029, à son échéance en 2029 l’Etat vous rendra exactement votre million pour parler en langage simple ! Alors si le Sénégal est toujours un Etat non surendetté et donc solvable à long terme, les détenteurs de papier sénégalais n’ont aucune crainte quant à l’aboutissement de leurs dettes ! En plus, s’ils ont l’avis apaisant du FMI, c’est totalement rassurant car le FMI peut être considéré comme la première agence de notation au monde, suivi des autres S&P, Moody’s, etc. sans oublier l’African Bloomfield.

Troisièmement, dernier point mais non le moindreLes obligations du Sénégal vont encore augmenter car, ne l’oublions pas, les obligations sont des produits d’épargne à long terme. Cela est d’autant plus vrai pour les obligations d’État dont la crédibilité dépend de deux critères essentiels : une politique macroéconomique vertueuse de l’État émetteur et la qualité des gestionnaires. Concentrons-nous sur ce dernier aspect, à savoir la qualité des dirigeants. Le Sénégal est dirigé depuis le 24 mars 2024 par des cadres dont les principaux atouts sont : leur jeunesse, leur courage, leur franc-parler, leur probité et leur amour sans limite pour le pays. Ce sont des dirigeants qui ont promis de se sacrifier et, qui plus est, parlent un langage de vérité aux populations et aux partenaires internationaux, y compris aux investisseurs. Cette option de transparence rassurera les marchés financiers et contribuera à la hausse du prix des obligations du Sénégal pour les rendre cotées au pair si elles s’étaient trop écartées ! Pourquoi cette équipe de direction rassurerait-elle les investisseurs ? Car autour du PM il y a de brillants experts sénégalais respectés dans leurs domaines respectifs. Prenons-en seulement deux ou trois : Abdourahmane SARR, ministre chargé de l’économie, est un ancien responsable du FMI donc il connaît cette maison. Pour anecdote, c’est en 2011 si je me souviens bien, que j’ai rencontré A. Sarr, alors responsable du FMI à Lomé au Togo. Lors d’un bref échange, il m’a confié qu’il comptait démissionner du FMI ! Tourner le dos au FMI, quelle audace, quelle ambition, me suis-je dit ! Nous voilà en train de vivre la suite de sa belle histoire ! Quant à Monsieur Al Amine LO, il est le Directeur National sortant de l’Agence Nationale de la BCEAO. Je le savais pragmatique. En 2022, nous avons travaillé ensemble sur la lancinante question du financement des PME avec le Comité national d’orientation du système PME (CNP-PME, anciennement CISAE (Comité d’identification des structures d’accompagnement et d’encadrement) et le « Accès des PME au financement » de l’Allemagne. Coopération à travers la GIZ J’ai apprécié tout l’engagement de notre banque centrale pour la cause de la promotion du financement des Micro Petites et Moyennes Entreprises en Afrique de l’Ouest en général et au Sénégal en particulier. J’aurais pu dire la même chose d’Abdourahmane Diouf, le ministre en charge de la GIZ. l’enseignement supérieur, dont l’évolution à la direction générale de la Sones a redonné de la crédibilité à la réforme du secteur de l’eau notamment en ce qui concerne les relations SONES SDE. Quant au ministre de la Justice, M. Ousmane Diagne, les Sénégalais sont unanimes sur ses compétences et sa crédibilité. ce qui renforce la confiance du monde des affaires.

Bref et pour conclure, rappelons que, si les boursicoteurs spéculent sur le papier sénégalais, il ne faut pas s’alarmer mais plutôt le considérer comme une reconnaissance internationale et un défi pour nos ministères en charge de l’économie. et les finances.

D’ailleurs, c’est à l’avantage du Sénégal que les marchés financiers nous suivent de près au point qu’un communiqué de nos autorités est immédiatement interprété par les places financières internationales prêteuses ! Un tel lien entre le discours et les actions de nos dirigeants et les marchés financiers prouve que nous ne sommes pas seuls et que le monde s’intéresse à nous dans une perspective de coopération franche, sincère et équilibrée.

A cet égard, le 8 octobre prochain, au lendemain de la présentation de la Stratégie Nationale de Développement 2025-2029, il sera intéressant de suivre la réaction des places financières prêteuses du Sénégal. En effet, en cas de confiance dans le Président de la République et dans son programme mené par son Premier Ministre, ils feront preuve de reprise ou du moins de stabilité ! Alors les paris sont ouverts !

En attendant, en tout cas et pour revenir aux fondamentaux, rappelons que le crédit repose sur la confiance et que la confiance vient de l’homme ! De ce point de vue, l’équipe financière en place avec le nouveau régime, part d’une confiance confortable du capital ancrée dans le Jub Jubal Jubanti et capable d’attirer les capitaux tant nationaux qu’étrangers pour développer le Sénégal.

 
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