Cette petite commune rurale de Loire-Atlantique a construit un centre d’enfance « luxe »

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C’est une structure qui devrait faire des envieux. Tant parmi les maires que parmi les habitants des petites villes environnantes.

Après 5 ans de travaux dont un an et demi de construction et d’aménagement, le Centre Enfance de Montbert (Loire-Atlantique) est en service depuis la rentrée 2024. «C’est une vraie satisfaction, d’autant qu’avec l’augmentation du coût des matériaux et la diminution des subventions, nous n’aurions jamais pu monter le même projet aujourd’hui», constate d’emblée le maire, Jean-Jacques Mirallié.

«Aucun impact financier» sur le prochain mandat

L’opération s’élève à 3 550 000 € HT, dont 1 384 670 € de subventions. « Cela représente 39 % du montant total », se réjouit l’élu de cette commune d’un peu plus de 3 300 habitants dans le vignoble nantaisrattaché à la communauté de communes de Grand Lieu.

Le solde restant à la charge de la collectivité s’élève à 2 115 830 €, financé principalement par un emprunt (1 890 000 €) et dans une moindre mesure (225 000 €) par autofinancement.

C’est une somme qui reste importante mais à la fin du mandat, en 2026, la dette de la commune sera équivalente à celle de janvier 2020 au début du projet (environ 2 300 000 €, ndlr), ce qui fait qu’elle n’aura aucun financement financier. impact pour l’avenir.

Le tout en apportant un service structurant à la commune puisqu’elle bénéficie désormais, pour la première fois de son histoire, deun lieu où sont rassemblées toutes les activités liées à l’enfance et à la jeunesse (pour les 0-11 ans). “C’est un projet majeur qui s’inscrit dans la continuité de l’espace jeunesse de proximité ouvert en 2022”, précise le maire de cette commune à politique forte envers les 0-18 ans, puisque toutes les activités qui y sont destinées sont gérées par la municipalité elle-même.

«C’est un grand luxe!» »

Une politique forte qui se traduit par exemple par la toute nouvelle petite crèchequi peut accueillir deux fois plus d’enfants (20 au total) que la précédente micro-crèche municipale. « Nous sommes aussi passés de 100 à 300 m²avec en prime un grand jardin », se réjouit Laëtitia Piraud, sa directrice. « C’est grand, lumineux et bien pensé », résume-t-elle en souriant.

Même ressenti pour l’espace jeunesse, qui accueille les 3-11 ans pour périscolaire et ALSH (accueil de loisirs les mercredis et vacances scolaires). «C’est un grand luxe!» », sourient Aurélie Templier et Jeanne Guillou, respectivement directrice et directrice adjointe, en passant de la grande salle où les enfants prennent le goûter et jouent aux trois autres salles d’activités et de sieste.

« Elle est dimensionnée pour accueillir 150 enfants. Mais nous avons tout prévu pour monter à 200 si besoin. La municipalité possède la réserve foncière attenante pour refaire une ou deux salles d’activités», explique Gérald Verger, le chef des services techniques, qui s’est fortement impliqué dans le projet, tout comme Patricia David, directrice financière et responsable des projets. autorités municipales et Yves Bachelier, adjoint aux Bâtiments.

Tous les élus et services se sont mobilisés et investis pour mener à bien ce projet. C’est une force que nous avons.

Un bâtiment à énergie positive

Autre Source de satisfaction : la consommation du bâtiment, pour l’instant nulle, même avec la climatisation qui a été installé dans quelques chambres pour le confort des enfants.

« Sur un 210 m² des panneaux solaires sur le toit qui nous permettent d’être un bâtiment à énergie positive. C’était un de nos défis, il faut montrer l’exemple», conclut l’élu, qui constate par la même occasion le réaménagement des espaces extérieurs du complexe sportif avec l’arrivée des ombrières photovoltaïques.

Les visiteurs conquis : « ça donne envie de redevenir un enfant »

Le le nouveau Centre de l’Enfance a été inauguré le samedi 28 septembre 2024 en présence de responsables mais aussi de parents et grands-parents.

Tous sont d’accord sur le fait que l’endroit est idéal pour les enfants. A commencer par Sébastien Coffineau, capitaine de la brigade de gendarmerie d’Aigrefeuille : « Petit, je serai content d’être là ! », sourit-il. «Ça donne envie de redevenir un enfant», assure un vétéran lorsqu’un parent pense «que les enfants vont être bien, et les salariés aussi».

Et si les plus jeunes semblent déjà maîtres des lieux, certains collégiens regrettent d’être partis avant d’y avoir accès. « Ça me donne le blues, je ne vais même pas en profiter », murmure aujourd’hui un élève de 6e. Même lui aimerait redevenir un enfant.

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