l’association Astural fête ses 70 ans

l’association Astural fête ses 70 ans
l’association Astural fête ses 70 ans

L’association Astural fête ses 70 ans

L’organisation genevoise est spécialisée dans l’accompagnement des enfants ayant des problèmes de développement. Une fête aura lieu le samedi 5 octobre à la salle communautaire de Chêne-Bougeries.

Publié aujourd’hui à 17h13

Ce week-end, Astural fêtera ses 70 ans. L’association genevoise, qui compte 300 collaborateurs, accompagne près de 1’300 enfants en difficulté dans leur développement, ainsi que leurs familles. Travail réalisé à travers ses différents systèmes d’enseignement et de pédagogie spécialisés, et soutenu par des subventions publiques et privées ainsi que par un contrat de service de la Direction de l’Instruction Publique (DIP). De nombreux défis attendent l’association dans les années à venir, selon son secrétaire général.

Philippe Bossy, qu’avez-vous prévu pour cet anniversaire ?

Le célébration aura lieu le 5 octobre et conclura un programme d’activités de plusieurs mois composé d’événements et de conférences. Nous célébrerons notre 70e anniversaire à la salle communautaire de Chênes-Bougeries de 11 h à 17 h. Les activités pour les familles et les enfants suivront une partie plus officielle. Nous en profiterons pour découvrir nos différents services grâce à une grande maquette construite par les adolescents dans nos ateliers et nous présenterons également le podcast témoignage d’Astural « Ce qui nous lie », réalisé par Laure Gabus.

Quels défis attendent Astural pour l’avenir ?

Le défi des prochaines années sera de consolider nos services existants, comme les internats, les externats ou les services itinérants, plus demandés que jamais. Mais il faudra maintenir l’objectif premier d’Astural qui consiste à monter des projets et à travailler avec les familles. L’objectif est d’explorer et de mettre en place des projets pilotes. Par exemple, le dispositif Aspad, créé il y a deux ans, propose un soutien à domicile aux familles dont l’enfant souffre de troubles du spectre autistique (TSA) ou de déficience intellectuelle (DI). Cela illustre parfaitement notre vision.

Quelles structures ou dispositifs pourriez-vous développer à l’avenir ?

Nous souhaitons qu’ils concernent les enfants de 0 à 6 ans car la prévention est au cœur de nos préoccupations. Le diagnostic et l’intervention précoce en cas de TSA ou d’autres troubles sont essentiels. Nous sommes également très attentifs au passage des adolescents vers l’âge adulte. Nous disposons par exemple d’ateliers qui leur permettent d’acquérir leur indépendance et de consolider le travail déjà commencé dans les foyers.

Comment sensibiliser à ces questions ?

Nous sommes tous concernés, nous connaissons tous quelqu’un dont l’enfant rencontre des difficultés. Notre rôle est de participer à la prévention pour éviter que les situations ne se détériorent et d’orienter les familles en quête d’aide. Avec notre système en expansion, nous sommes aujourd’hui plus légitimes pour nous mobiliser et aborder les difficultés rencontrées auprès des politiques ou dans les commissions cantonales.

Léa Frischknecht est journaliste PR à la section Genève. Après un baccalauréat en sciences politiques à l’Université de Genève, elle a obtenu son master à l’Académie des médias et du journalisme de l’Université de Neuchâtel.Plus d’informations

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