Un premier programme en français pour sensibiliser les jeunes aux risques du vapotage

Un premier programme en français pour sensibiliser les jeunes aux risques du vapotage
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Les élèves des écoles francophones de l’Île-du-Prince-Édouard profitent désormais d’une activité de sensibilisation aux risques du vapotage en français, présentée par l’organisme LungNSPEI. Le programme, lancé en 2021, n’avait jusqu’alors jamais été traduit.

C’est très important parce que franchement, je pense que tout le monde en a marre d’aller aux toilettes et de voir au moins une personne. [vapoter] à chaque foisdit Garion Laird.

L’élève de 9e de l’école François-Buote vient d’assister, lundi 29 avril, à la présentation du LungNSPEI sur les risques du vapotage. Il le dit sans détour : plusieurs fois par semaine, il voit des jeunes se cacher dans les toilettes pour vapoter.

Selon l’enquête COMPASS 2023/24 réalisée dans les écoles de la province, 16% des jeunes avaient vapé au cours du mois précédant le questionnaire, contre 7% pour la cigarette. L’âge de la première bouffée se situe entre 15 et 16 ans, selon les données de LungNSPEI.

Nous constatons que cela se produit à un âge de plus en plus jeune. Avec la cigarette, on ne semble vraiment pas voir ça chez les jeunes, ils trouvent ça assez dégoûtant la plupart du temps. Mais nous n’avons pas la même association avec le vapotageexplique Adèle Gaudet, animatrice francophone de l’organisme et responsable de l’animation des ateliers dans les écoles.

Donner des

LungNSPEI s’est exprimé pour la première fois devant tous les élèves des niveaux 7, 8 et 9 des écoles francophones, avec une présentation en français. Les années précédentes, seuls quelques élèves de 7ème avaient eu cette activité, en anglais.

Ce jour-là, à l’école François-Buote, Adèle Gaudet présentait une vidéo, suivie d’une animation et d’un bingo, afin de sensibiliser les élèves aux risques, notamment en matière de dépendance. Une cartouche de vapotage peut contenir autant de nicotine qu’un paquet entier de cigarettes, insiste-t-elle auprès des étudiants.

Après la présentation, les jeunes ont testé leurs connaissances avec le bingo.

Photo : Radio-Canada / Laurent Rigaux

Il s’agit moins de se concentrer sur les dangers que de leur donner des informations. Cela ne leur fait pas vraiment peur, c’est juste : voici quelques informations et nous espérons que vous prendrez des décisions éclairéesexplique Adèle Gaudet.

A la fin de la présentation, les étudiants pensent que l’initiative est utile.

C’était important parce qu’il y a beaucoup de gens qui vont commencer à vapoter. Alors ce n’est vraiment pas bon pour toi, alors c’est juste mauvais pour ta santéconfie Ella Bouchard, en 8e.

De plus en plus d’étudiants se mettent à vapoter, et ce n’est pas aussi bon pour la santé et on ne connaît pas les effets à long terme.soutient Laura Mae Al Hajjar, également en 8e année.

Barion Laird, quant à lui, estime qu’il y a trop d’informations pour être efficacement retenues : C’est allé un peu vite, beaucoup de faits et de statistiques n’arrivaient pas vraiment. C’était un peu trop boum par ci, boum par là.

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Garion Laird est en 9e année à l’école François-Buote de Charlottetown. Il dit voir régulièrement des jeunes vapoter dans les toilettes des écoles.

Photo : Radio-Canada / Laurent Rigaux

Malgré tout, le jeune homme affirme avoir appris des choses, notamment les effets du vapotage sur la capacité respiratoire, c’est quelque chose que je ne savais pas.

Interrogée sur l’efficacité d’une telle activité sur les adolescents de 13 à 15 ans, Adèle Gaudet estime que la sensibilisation a plus d’effet que la répression à long terme.

Mais je suis aussi du côté des personnes qui pensent que les lois sont très importantes et qu’il n’est donc pas aussi facile de chercher [des cigarettes électroniques]précise-t-elle. 21 ans pour prendre cette décision judiciaire. Peut-être devrions-nous continuer à examiner comment les jeunes se retrouvent avec le produit avant l’âge de 21 ans.ans», «texte»: «Je pense que c’est génial qu’il faille avoir 21 ans pour prendre cette décision juridique. Peut-être devons-nous continuer à examiner comment les jeunes finissent par utiliser le produit avant d’atteindre 21 ans″}}”>Je pense que c’est formidable qu’il faille avoir 21 ans pour prendre cette décision juridique. Peut-être devrions-nous continuer à examiner comment les jeunes se retrouvent avec le produit avant l’âge de 21 ans.continue-t-elle.

LungNSPEI espère continuer à offrir l’atelier en français dans les écoles des commissions scolaires de langue française l’année prochaine.

 
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