La police a mis fin au blocus de l’Université de Saint-Etienne. Ce mardi 30 avril 2024, la police a délogé des militants pro-palestiniens qui bloquaient le site depuis la veille.
Ce mardi 30 avril 2024, la police a délogé des militants pro-palestiniens qui bloquaient depuis la veille l’un des sites universitaires de Saint-Etienne.
Un rassemblement a eu lieu sur le campus de Sciences Politiques de Saint-Etienne dans la Loire. Inspirés par les manifestations pro-Gaza à Paris et sur les campus américains, les militants se sont assis sur la place et ont observé une minute de silence.
La police a dégagé l’accès au département d’études politiques de l’université Jean-Monnet vers 10h30. La trentaine d’étudiants présents n’ont opposé aucune résistance.
Les manifestants n’ont commis aucun dégât selon la police. Ils ont obtenu qu’une délégation soit reçue pour discuter avec le président de l’université. Ils visent à organiser un débat sur la question palestinienne.
Les militants ont reçu ce lundi le soutien de la députée LFI de Loire Andrée Taurinya. “J’espère que cela décollera et infusera l’ensemble du monde universitaire», a déclaré le manifestant Killian Soualmi. L’étudiant se prépare aux examens de la fonction publique et se trouvait avec plus d’une centaine d’autres personnes.
Les étudiants ont scandé des slogans accusant l’État et les universités d’être « silencieux » et « complices » du « génocide en cours à Gaza ».
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