Des hélicoptères de l’armée belge en exercice dans le ciel des Ardennes

Des hélicoptères de l’armée belge en exercice dans le ciel des Ardennes
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Ils ne recherchent pas de fugitif. Encore moins préparer une quelconque opération spéciale. Pour 10 jours, hélicoptères de l’armée survoler la basse altitude au nord de Charleville et du massif. C’est tout simplement la Force Aérienne Belge qui vient former chez nous ses jeunes pilotes.

Quatre semaines de manœuvres

Le but de ceci exercice qui a débuté le 15 avril et se poursuit jusqu’au 8 mai est de faire manœuvrer les pilotes dans une zone qui leur était jusqu’alors inconnue. ” Ils doivent acquérir de l’expérience dans des domaines qu’ils ne connaissent pasexplique le capitaine Oben du 1temps Wing, spécialisée dans les hélicoptères, basé à Beauvechain, à 20km de Louvin. Les jeunes pilotes doivent apprendre à voler seuls ou en formation avec un leader dans des domaines qui ne leur sont pas familiers. « .

Les hélicoptères décollent de l’aérodrome départemental de Belval.

Évidemment, tout cela est fait en concertation avec les autorités françaises. D’abord avec l’armée avec qui des accords bilatéraux permettent aux Belges de venir s’entraîner chez nous. Mais aussi avec le Département des Ardennes puisque l’aérodrome lui appartient. « L’aérodrome ardennais Etienne Riché répond à des besoins opérationnels, notamment pour le ravitaillement et le stationnement des moyens hélicoptères et de leurs équipages », précise le Département. C’est justement ce qui a séduit l’armée belge : les voies sont goudronnées, proches de la forêt et il n’y a pas de tour de contrôle. ” Cela nous permet de décoller et d’atterrir quand nous le voulons », explique le capitaine Oben.

30 militaires à accueillir

Une petite base logistique a été installée à côté des voies maisLa trentaine de personnels mobilisés par cet exercice n’y dorment pas. “ Ces activités génèrent des retombées économiques locales », développe le Département. “ Les tentes nécessaires sont déjà utilisées pour un autre exercice. Alors on dort dans un hôtel à Charleville », confirme le capitaine Oben. Si cet exercice dure quatre semaines, c’est parce que les apprenants se relaient. Les pilotes aux commandes de trois hélicoptères sont toujours les mêmes. Mais les apprentis changent régulièrement en fonction de leurs disponibilités. ” C’est notre première année en et nous sommes ravis de l’accueil que nous avons reçu. », assure le capitaine Oben. ” Cet exercice répond à l’un des principaux objectifs de l’aérodrome : soutenir les activités de service public (au même titre que les vols sanitaires)rappelle le Département.

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