Deux Septiliens reprennent le dépanneur Rivière-Pentecôte

Deux Septiliens reprennent le dépanneur Rivière-Pentecôte
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Le dépanneur de Rivière-Pentecôte (Photo prise de Facebook)

Les résidents de Rivière-Pentecôte retrouveront bientôt leur service de proximité. Un couple de Sept-Îles a racheté l’ancien bâtiment de la Coop pour ouvrir à nouveau un dépanneur dans le village.

Rivière-Pentecôte se retrouve sans aucune activité depuis la fin janvier. La Coopérative Dépanneur le Riverain a annoncé en début d’année la fermeture du dépanneur situé sur la rue des Pionniers en raison d’une faillite.

Karim El Mongi et Geneviève Heppell ont décidé de se lancer dans ce projet en famille. Ils ont rebaptisé le dépanneur KGS, du nom des trois prénoms de famille (Karim, Geneviève et Sofia, leur fille).

La copropriétaire Geneviève Heppell a expliqué à macotenord.com que c’est avant tout un projet familial. « Nous avons un chalet à Rivière-Pentecôte. Nous avons trouvé triste que l’entreprise ferme ses portes. Alors nous avons dit pourquoi pas. Et nous avions envie de faire un projet familial avec notre fille, alors nous nous sommes lancés ! »

C’est comme un plan de préretraite. Nous nous imaginons faire exactement cela dans quelques années

Geneviève Heppell

Le couple n’a jamais possédé de dépanneur, mais ils ne se jettent pas dans le vide. Le père est gestionnaire immobilier et la gestion du personnel n’est pas une nouveauté pour eux. « Mon mari avait des entreprises. Nous avons tous les deux toujours travaillé dans la gestion du personnel. Ce qui est nouveau pour nous, c’est le dépanneur lui-même ! »

Aucun changement significatif

La réouverture est espérée pour ce vendredi 3 mai. C’est un délai court pour les nouveaux propriétaires qui n’ont pas encore procédé à de grands changements. « Nous avons récupéré les meubles et les frigos du dépanneur. Le personnel a également été repris. Pour le moment, nous reprenons les services tels qu’ils étaient avant la fermeture », ajoute Mme Heppell.

Le couple a été notamment aidé par Marie-Ève ​​Ricard, qui était déjà gérante du précédent dépanneur.

La priorité était d’ouvrir rapidement, affirme Mme Heppell. « Nous avons des idées pour plus tard, mais pour l’instant nous nous sommes concentrés sur une réouverture rapide pour offrir les services essentiels à la population. Mais nous comptons innover, c’est sûr. » Elle souligne encore l’ajout d’un guichet automatique dans le dépanneur.

Bonne nouvelle pour le maire

Le maire de Port-Cartier, qui est également résident de Pentecôte, se réjouit de la nouvelle. « Je suis content du résultat de tout cela. Le retour du service de proximité permettra à la population du secteur d’éviter de parcourir de longues distances », souligne-t-il en entrevue.

La crainte de l’élu port-cartois était qu’un acheteur décide de ne pas conserver le dépanneur. « Les acheteurs voulaient conserver la vocation du bâtiment, ce qui est très bien. Je leur souhaite bonne chance pour la suite. »

Lors de la faillite, l’immeuble commercial qui abrite le dépanneur a été mis en vente pour 319 000 $ et les meubles pour 41 000 $.

 
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