Dakar, 29 avril (APS) – Les médecins militaires ont débuté, lundi, une session de formation sur « la protection des soins de santé dans les situations de conflit armé », à l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Service de santé des armées. École d’Application (EASSA).
Cette formation, organisée régulièrement depuis 2019, a pour objectif principal de renforcer les capacités du personnel médical militaire pour protéger la mission médicale dans les situations de conflit armé, indique un communiqué transmis à l’APS, précisant que la formation dure deux jours.
« La violence contre les soins de santé est un phénomène évolutif qui caractérise les conflits armés et autres situations d’urgence contemporaines. Il arrive fréquemment que le personnel de santé, les patients, les structures médicales et les véhicules sanitaires soient la cible d’attaques dans les conflits armés, malgré la protection spécifique que leur confère le droit international humanitaire (DIH) », peut-on lire. dans le document.
Cité par le communiqué, Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation régionale du CICR à Dakar, a déclaré : « Aujourd’hui, il est malheureusement déplorable de constater que les infrastructures de santé ainsi que le personnel médical font l’objet d’attaques pendant les combats. .
« Le CICR a enregistré 3 780 attaques entre 2016 et 2020, dans 33 pays en moyenne par an. Ces actes extrêmement graves constituent de graves violations du droit international et contribuent inévitablement à accroître la vulnérabilité des patients privés d’un service de santé vital », a-t-il ajouté.
Le communiqué rappelle que le CICR est présent au Sénégal depuis 1991 à travers une délégation régionale qui couvre également le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Maroc, la Mauritanie et la Sierra Leone.
« Il apporte protection et assistance aux victimes des conflits armés et d’autres situations de violence. Outre la diplomatie humanitaire qui est une composante essentielle de son identité, la Délégation régionale du CICR met en œuvre des programmes spécifiques pour répondre aux défis humanitaires de la région, conformément à son mandat », selon le texte.
« Certaines de ces activités sont menées en étroite coopération avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays couverts. Par ailleurs, le CICR promeut les principes humanitaires et le droit international humanitaire (DIH) auprès des porteurs d’armes », ajoute la même Source.
SG/OID/ASG
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