Les dessous de la future gare Cornavin de Genève dévoilés

Les dessous de la future gare Cornavin de Genève dévoilés
Les dessous de la future gare Cornavin de Genève dévoilés

Trains et couloirs bondés aux heures de pointe: la gare Cornavin atteint ses limites, comme l’ont constaté mardi les CFF, la Confédération, le Canton et la Ville, lors de la présentation de l’avant-projet d’extension de la principale gare ferroviaire de Genève. “Aujourd’hui, il y a un manque de place, ce qui entraîne des problèmes de flux”, souligne le directeur des CFF, Vincent Ducrot.

Chaque jour, 171 000 personnes, dont 88 500 voyageurs, transitent par Cornavin, et près de 800 trains y circulent. L’ambition des CFF est de porter la cadence au quart d’heure. L’extension devrait donc permettre d’ajouter quatre trains par heure et par sens.

Charles-André Philipona, directeur du programme CFF Léman 2030, a détaillé les contours de cet agrandissement. Il prévoit notamment deux voies souterraines avec un quai de 400 mètres de long « pour les trains grandes lignes ». Ils seront creusés sous le quai 4 (secteur ) et la place de Montbrillant. Une grande mezzanine surplombera cette nouvelle plateforme.

Les espaces de promenade de la gare seront triplés, passant à 14 000 m2 de superficie, avec trois passages souterrains : le principal, prolongement de la halle historique et de 20 mètres de large, et deux autres, situés à l’est et à l’ouest de le bâtiment. En plus de ces aménagements, deux tunnels devront être construits pour relier la station souterraine au réseau existant, aux Nations et à Vernier.

Un budget de près de 2 milliards de francs est prévu pour une éventuelle mise en service en 2038. Canton et Ville ont exprimé leur satisfaction : « Nous soutenons ce projet à 200% », a déclaré le conseiller d’Etat Pierre Maudet, chargé de la Mobilité. Ce que nous souhaitons surtout, c’est que les CFF et la Confédération soient ponctuelles.»

Les CFF confiants sur le calendrier

Un projet de construction va désormais être élaboré, jusqu’en 2026. Son objectif est d’affiner encore les plans et les coûts. En 2027, une enquête publique suivra, avant de lancer les travaux. Celles-ci pourraient débuter en 2030, date qui dépendra d’éventuels recours ou oppositions. Vincent Ducrot s’est montré confiant dans le respect du calendrier : « Il y a toujours un risque, mais nous avons trois ans pour gérer les délais d’une éventuelle opposition. Le temps de construction, en général, on le garde.»


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