Unis veut se restructurer – Lequotidien

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En conclave à Saly pour actualiser leur interprofession, le Syndicat national interprofessionnel des semences (Unité) veut restructurer le secteur semencier, afin de le rendre conforme à la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.

Par Alioune Badara CISS (Correspondant) – Les acteurs de l’interprofession des semences étaient en conclave à Saly, dans le cadre d’un atelier de cadrage, de constitution du comité d’initiative, d’orientation méthodologique et de planification des activités du processus de restructuration de l’Union Interprofessionnelle des Semences (Unie). Cette association interprofessionnelle, qui œuvre dans le secteur des semences et qui existe depuis plus de 30 ans, n’a jamais été organisée sur la base de cette loi. Dans le cadre du projet de compétitivité et de croissance économique de l’agriculture et de l’élevage, une restructuration du secteur semencier est prévue. Selon Modou Thiam, président de l’Unis, « cette restructuration consistera à réorganiser leur structure en collèges pour avoir beaucoup plus de visibilité et à mettre les différents acteurs dans les collèges, mais aussi à les réorganiser en secteurs ».

Ainsi, à l’issue de cet atelier, il y aura la création de 17 organisations interprofessionnelles sur la base de cette loi agro-sylvo-pastorale. « Avec cette structure, nous serons mieux organisés. Quand on est interprofessionnel, on a plus de légitimité aux yeux de l’État bien sûr, mais aussi aux yeux des partenaires techniques et financiers. Cela permettra également d’avoir une légalité conforme au plan d’orientation agro-sylvo-pastoral», a déclaré M. Thiam.

Il a également souligné que pour faire de l’agriculture un moteur de développement du pays, il faudra s’attaquer au problème des semences. «Il est prévu, dans le cadre du projet de compétitivité agricole et pastorale, une restructuration du secteur semencier afin de le rendre conforme à cette loi. Nous avons beaucoup de réalisations, mais il faut noter qu’il y a certaines difficultés que nous allons mettre sur la table et nous pensons que ce nouveau gouvernement nous recevra, pour que nous puissions en discuter, aussi pour que les graines puissent être disponibles en quantité et en quantité pour dynamiser notre agriculture », espère le président des États-Unis.

Parmi ces difficultés, il y a la disponibilité du matériel végétal et dans la chaîne de valeur, ils disent avoir besoin de ce matériel végétal et aussi des graines pour la propagation.

« Nous avons également un problème de qualité qui doit être résolu, et avec les moyens de contrôle limités, cela pose un problème de suivi en termes de suivi des semences. À cela s’ajoute un problème d’accès au financement. Le problème des dettes de l’État, estimées à plus de 100 milliards d’arriérés, est une préoccupation avec laquelle nous traînons depuis toujours. Nous avons contracté des dettes pour soutenir l’État dans la subvention, ce qui a bloqué certains commerces», a déploré Modou Thiam.
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