Il a frapper un homme avec une poêle en fonte, à plusieurs reprises et sur tout le corps, et a attendu plusieurs heures avant d’appeler les secours. Mercredi 24 avril, lorsque les gendarmes arrivent à Minzac, dans ce petit terrain entouré de bois dans la campagne, le long de la route de Libourne, ils découvrent cinq caravanes. Dans l’un d’eux, les pompiers s’activent pour soigner le blessé, âgé d’une quarantaine d’années, dans un état déplorable.
L’agresseur et sa victime sont des marginaux qui vivent dans ce camp de vieilles caravanes délabrées. Les gendarmes connaissent bien les lieux : en janvier, ils ont arrêté dans ce camp un homme recherché depuis 8 ans pour de multiples infractions routières, et qui s’était « mis au vert » dans ce petit coin de bois.
Un camp de marginaux
Selon les premières constatations, l’agresseur a laissé sa victime pendant plusieurs heures après les coups, recouverte d’une simple couverture, avant de finir par appeler les secours, voyant qu’elle était en très mauvais état. Les pompiers ont transporté l’homme au CHU de Bordeaux. L’homme soupçonné d’avoir commis les coups a été arrêté et placé en détention.
Pourquoi cette explosion de violence ? Pour le moment, les enquêteurs ont du mal à le savoir, mais ce qui est sûr c’est que les deux hommes avaient bu de l’alcool. Cinq jours après les faits, la victime est toujours dans un état trop grave pour que la police puisse recueillir son témoignage.
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