Jeux olympiques. Sur la base de Bellecin, dans le Jura, l’équipe de d’aviron s’entraîne pour Paris 2024

Jeux olympiques. Sur la base de Bellecin, dans le Jura, l’équipe de d’aviron s’entraîne pour Paris 2024
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L’équipe de d’Aviron a conclu cette semaine une quinzaine d’entraînements à la base de Bellecin, au bord du lac de Vouglans, dans le Jura, en préparation des Jeux Olympiques.

L’équipe de France d’aviron s’entraîne depuis plusieurs décennies à la base extérieure de Bellecin, au bord du lac de Vouglans dans le Haut-Jura.

Les athlètes ont terminé leur quinzaine sur cette base ce week-end du 22 avril. Il y a un bassin de 2000 mètres, aux normes olympiques, spécifiquement dédié à l’entraînement. « Nous sommes verts dans tous les sens du terme. Cela nous permet aussi de prendre du recul, de nous recentrer sur nous-mêmes, avant les grandes échéances. »décrit Camille Ribes, entraîneur du double féminin toutes catégories de l’équipe de France d’aviron.

Dans l’eau, comme à chaque entraînement, tous les petits détails comptent. Par exemple, des échantillons de sang légers sont prélevés sur des athlètes. “Il s’agit de très petits prélèvements sanguins, juste une petite goutte, pour analyser leur taux de lactate dans le sang après un parcours compétitif, pour constater leur investissement, le bon respect des zones d’entraînement, et leur niveau de fatigue”, a détaillé Allison Diry, physiologiste à la mission d’accompagnement à la performance du groupe olympique. Les échantillons sont analysés immédiatement pour adapter l’alimentation et les temps de repos avant les prochaines séances.

Pour toute l’équipe de France, il s’agissait du premier stage après la période hivernale, largement consacré au travail physique et physiologique. “On est resté très stables au niveau moyen, mais c’était douloureux”, réagit Emma Lunatti, membre de l’équipe de France féminine. Elle et Margaux Bailleul sont déjà qualifiées pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un parcours qui a également été marqué par des températures assez basses. “Il faisait très froid, on avait beaucoup de vent”décrit Margaux Bailleul. « La première semaine, ce n’était pas très sanglant. 0 degré avec du vent et parfois de la pluie, c’était un peu fatiguant. Là, on a de la chance, à la fin du parcours, on a du soleil »ajoute Emma Lunatti. « Nous prenons ce que nous devons prendre. S’ils savent ramer dans des conditions difficiles, ici dans le Jura, ils sauront ramer encore mieux dans des conditions plus calmes, j’espère pour eux, à Paris”, explique leur entraîneur, Camille Ribes.

 
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