La voiture bleue de la gendarmerie attire l’attention lorsqu’elle se gare à la Cale du Fleix au bord de la Dordogne ce samedi matin. Les pêcheurs se tournent tous vers les soldats, l’air surpris de les voir débarquer sous la pluie matinale. Ils vérifient les cartes de pêche en ce jour d’ouverture du brochet, mais ils cherchent surtout à obtenir des informations suite à des avaries sur des casiers à silure.
De nombreux sentiers
« Toutes les pistes sont étudiées, explique l’adjudant Stéphane Betzler. Est-ce que ces gens sont contre parce que cela entrave la pêche, sont-ils des écologistes contre la capture d’animaux, tout est possible.» De ces questions de ce samedi, il ne ressort pas grand chose pour l’enquête. C’est difficile, car dans les milieux aquatiques il n’y a aucune possibilité de prendre les empreintes digitales, et il n’est pas non plus question d’utiliser l’ADN.
Ensuite, les discussions avec les pêcheurs sur les berges ne mènent pas loin. “C’est dégoûtant”, réagit Patrick, qui pêcher ici depuis des décennies. “Il y en a trop, on a de moins en moins de poissons parce qu’ils mangent tous les poissons-chats”il ajoute.
Espèces menacées
Un avis partagé par la plupart des personnes présentes. Ils regrettent tous l’immense population qui s’est accrue ces dernières années d’après ce qu’ils observent. Ces poissons attaquer toutes les autres espèces, ce qui menace considérablement la survie d’autres espèces comme les lamproies.
Pour le moment, les gendarmes continueront à apparaître sur les berges des berges pour affirmer leur présence, et tenter de glaner des informations. Avec ces opérations, ils veulent aussi éloigner les gens qui ont de mauvaises idées en tête et qui pourrait bien agir à nouveau.
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