En Ile-de-France, la qualité de l’air s’améliore

En Ile-de-France, la qualité de l’air s’améliore
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Les zones exposées aux niveaux de pollution atmosphérique les plus élevés restent celles situées à proximité des grands axes de circulation. ©FC

CONTREC’est ce que révèlent les dernières données publiées par Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France. ” Les niveaux de pollution atmosphérique observés en 2023 poursuivent la baisse enregistrée au cours des deux dernières décennies pour tous les polluants atmosphériques réglementés, à l’exception de l’ozone de basse altitude (O3). », note l’association dans son rapport sur la qualité de l’air en Ile-de-France 2023.

Si “ les indicateurs de l’impact de l’ozone de basse altitude sur la santé stagnent globalement en Ile-de-France entre 2013 et 2023, avec de fortes variations d’une année à l’autre selon les conditions météorologiques », les concentrations de particules fines (PM2,5) et de dioxyde d’azote (NO2) ont diminué de 40 % sur la même période (et de 55 % entre 2003 et 2023). Au final, les valeurs limites imposées par la réglementation française sont respectées pour la plupart des polluants sur l’ensemble du territoire, à l’exception du dioxyde d’azote. Le nombre de personnes exposées à des concentrations de dioxyde d’azote supérieures à la valeur limite réglementaire est toutefois passé de 1,3 million en 2017 à 40 000 en 2022 et 5 000 personnes en 2023.

Les zones exposées aux niveaux de pollution atmosphérique les plus élevés restent celles situées à proximité des grands axes de circulation (les boulevards parisiens, le périphérique et les autoroutes d’Île-de-France). Et ” globalement, les zones les plus densément peuplées, et notamment Paris et dans une moindre mesure la petite couronne, sont aussi les plus touchées », ajoute Airparif.

Cette amélioration globale de la qualité de l’air est essentiellement due aux réglementations et politiques publiques visant à réduire les émissions de polluants dans l’air des différentes activités, aux niveaux européen, national et local. », souligne l’observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France. Cela s’explique aussi par « des conditions météorologiques favorables en 2023 à la dispersion des pollutions, et des températures hivernales généralement douces, limitant ainsi le recours au chauffage « .

Mais malgré l’amélioration substantiel ” qualité de l’air, “ les concentrations de polluants réglementés dépassent encore largement les seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur toute l’Ile-de-France », nuance Airparif. Des seuils plus bas et plus exigeants que les valeurs limites réglementaires françaises et européennes, » basé sur les connaissances scientifiques et sanitaires les plus récentes concernant l’impact des polluants atmosphériques sur la santé « . A partir des données Airparif, l’Organisation régionale de santé d’Ile-de-France (ORS-IDF) estime que la part des décès prématurés dus aux particules fines (et en partie au dioxyde d’azote) et dépassant les seuils préconisés par l’OMS en Ile-de-France La France est passée de 10 000 à 6 200 décès par an entre 2010 et 2019.

 
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