En traversant le Nil pour aller s’entraîner, les joueurs de l’Olympique de Saint-Denis ont trouvé ça « incroyable », raconte la capitaine Roxanne Pausé, au retour de leur première séance hier après-midi. Les champions de La Réunion et de l’Océan Indien sont arrivés la veille au Caire, après un long périple qui les a vu passer par la case métropole. L’équipe entraînée par David Françoise attendait hier soir le tirage au sort de la phase de poules de cette Coupe d’Afrique des clubs alors que la compétition doit débuter aujourd’hui. Dans ses vœux, le technicien a préféré ne pas voir sortir du saladier les favoris égyptiens et kenyans. « De toute façon, nous allons être dans un groupe avec une ou deux équipes très fortes, prédit Françoise. Ce sont des équipes professionnelles. Les trois équipes algériennes comptent par exemple des joueurs internationaux qui participent aux éliminatoires des Jeux olympiques ou de la Coupe du monde. n’est pas un voyage d’agrément, nous sommes conscients du niveau et souhaitons élever le nôtre pour franchir une nouvelle étape à la Réunion. Il ne s’agit pas de regarder les autres jouer. Nous n’avons rien à perdre, tout à perdre. gagner.”
« Un bon défi »
Roxanne Pausé voit dans cette expédition l’opportunité de « créer le groupe » et de « voir un autre volley ». « Nous sommes bien conscients qu’avec nos deux entraînements par semaine, ce sera compliqué de rivaliser avec des joueuses qui s’entraînent tous les jours et dont c’est le métier, mais cela reste une expérience magnifique et réussir à marquer des points contre ces filles est une bonne chose. défi, nous avons hâte de commencer.
Quatre de ses coéquipières ont cependant dû rester à quai pour des raisons familiales et/ou professionnelles : Gaëlle Marian, Priscilla Taristas, Anne-Cécile Vidot et Marine El Khammal.
17 équipes étaient inscrites à deux jours du début des hostilités, mais toutes n’avaient pas encore foulé le sol égyptien hier, laissant planer le doute sur leur participation. Une organisation qui ne va pas dépayser les Réunionnais, habitués à ces aléas avec la CCOI.
RA
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