Saint-Louis, 26 avril (APS) – Le directeur régional de la santé (DRS) de Saint-Louis, le docteur Seynabou Ndiaye, a affirmé vendredi que l’objectif d’un taux de prévalence de 46 pour cent pour la planification familiale est à la portée de cette région qui est actuellement à 32 pour cent.
“Pour la région, nous avons un taux de prévalence de 32 pour cent pour la planification familiale et nous sommes sur la bonne voie, car au niveau national l’objectif est de 42 pour cent en 2027”, a-t-elle déclaré aux journalistes.
Elle s’exprimait en marge d’un forum de discussion sur les barrières liées à l’utilisation des produits de planification familiale.
Seynabou Ndiaye explique que « cette rencontre a été initiée pour un plaidoyer qui doit prendre en compte le secteur privé qui joue un rôle primordial dans ce domaine ».
« De nombreuses femmes se tournent vers les cliniques privées et autres pharmacies pour bénéficier de leurs services de planification familiale, et cela doit être pris en compte », a-t-elle déclaré.
Selon Mme Ndiaye, les effets secondaires qui constituent également un frein à l’atteinte de ces objectifs devraient faire l’objet d’une sensibilisation auprès des utilisateurs de cette stratégie.
L’Imam Mamadou Sakho a expliqué aux panélistes la vision de l’Islam en relation avec la planification familiale ou « l’organisation familiale ».
Il a rappelé que l’Islam s’intéresse particulièrement à la santé de la mère et de l’enfant.
Pour lui, dire qu’une femme doit allaiter son enfant pendant deux ans est une manière d’inviter les fidèles à espacer les naissances.
La Direction de la Santé Maternelle et Infantile (DSME) et l’Agence de Développement du Marketing Social du Sénégal (ADEMAS) sont les partenaires de la DRS dans ce forum.
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Sénégal
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