FAIT DU SOIR Marc Fesneau défend son plan de souveraineté alimentaire dans le Gard

FAIT DU SOIR Marc Fesneau défend son plan de souveraineté alimentaire dans le Gard
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Ce vendredi 26 avril 2024, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, était à Bellegarde pour signer une convention de souveraineté alimentaire pour la filière fruits et légumes entre l’État, la CTIFL et Interfel.

Après les réponses urgentes apportées par l’Etat à la crise agricole, le Ministre de l’Agriculture souhaite s’engager dans la durée avec le monde agricole sur la recherche et l’innovation.

Remplacer les pesticides

Entre deux gouttes, Marc Fesneau a visité ce matin le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL), premier organisme de recherche appliquée à la filière fruits et légumes, qui porte trois projets agricoles expérimentaux. La lutte contre les maladies, contre les insectes et l’adaptation au changement climatique.

Marc Fesneau a signé la convention pour la filière fruits et légumes en présence de Jérôme Bonet, réfet du Gard. • Photo Yannick Pons

Outre la signature d’une convention de souveraineté alimentaire concernant les fruits et légumes, le ministre a visité trois projets importants et d’avenir dont les racines se trouvent à Bellegarde, dans le Gard. « Nous devons retrouver la compétitivité de nos producteurs. Il n’y a pas de production si nous ne pouvons pas réaliser cette transition importante. Il faut trouver des solutions concernant le remplacement des produits phytosanitaires”assure Marc Fesneau.

Trois projets

Le premier verger visité était celui des arbres fruitiers. Un véritable laboratoire vivant, installé dans le but d’acquérir des références techniques sur les espèces sélectionnées et leur adaptation aux changements climatiques.

Puis le projet Ceris’innov, qui permet de lutter contre Drosophile Suzukii, ce redoutable ravageur des petits fruits. La Technique de l’Insecte Stérile (TIS), qui permet de trouver une approche intégrée et durable de gestion de la drosophile pour la filière cerise, est à l’étude. Le CTIFL est engagé dans l’élevage massif de cet insecte et notamment dans la production de mâles stériles de qualité.

A son arrivée, le ministre a dégusté une fraise issue des expériences en cours du CTIFL.

Enfin, le troisième vise à tester des cultures d’agrumes qui s’adapteront mieux au changement climatique. « Toutes nos actions sont fortement portées par le changement climatique, qui nous pose déjà des problèmes de résilience des cultures, avec stress hydrique et stress thermique. Ce n’est pas seulement le manque d’eau ou trop d’eau, il y a aussi trop de chaleur ou trop de froid. »dit Marc Fesneau.

Patience et confiance

Selon le ministre, les changements climatiques provoquent des maladies dont on ignorait l’existence. De nouveaux parasites et insectes éclosent car le climat devient favorable.

Marc Fesneau demande de la confiance dans ces conventions et projets de recherche, mais aussi de la patience avec les travaux lancés, notamment sur le remplacement des pesticides. « Il faut accepter que la recherche progresse. Nous n’avons pas encore trouvé de remède contre le cancer »il dit.

Nouveaux horizons

Le ministre souhaite ouvrir chaque jour de nouveaux horizons, notamment en matière de mécanisation et de robotisation. Comme ces drones utilisés en Israël, capables de choisir et de cueillir des pommes.

Il annonce également une réflexion à venir sur la décarbonation des serres. « Nous avons besoin de serres et de les décarboner », explique Marc Fesneau. Et puis le riz de Camargue. Après le blé dur et les fruits et légumes, le ministre indique son souhait de se retrouver autour d’une table pour évoquer le sujet du riz. Et ici en Camargue, il nous faut du riz !

Après sa visite officielle, le ministre a rencontré des agriculteurs et des syndicats, avant de se rendre dans le Vaucluse. A quelques kilomètres de là, à Saint-Geniès-de-Malgoirès, la filière vitivinicole la plus importante du département, criait dans sa souffrance. Ici dans le Gard, les cuves sont encore à moitié pleines quatre mois avant les vendanges, le vin ne se vend pas.

CTIFL

Quatre plateformes de recherche uniques, 320 salariés, 9 sites de production en France, 28 millions d’euros de budget, 40 filières et 190 hectares d’espace expérimental. Le CTIFL mène chaque année 350 projets de recherche et d’expérimentation portant sur 4 millions de plantes fruitières certifiées. L’organisme est la référence en matière de recherche appliquée au service de la filière fruits et légumes.

 
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