les tourments des vignerons face aux aléas climatiques – Actualités – .

les tourments des vignerons face aux aléas climatiques – Actualités – .
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Entre les aléas du ciel et les défis de la terre, les vignerons se tiennent debout, résolus et prêts à affronter les tourments de la nature. Du gel mortel aux pluies torrentielles, des tempêtes dévastatrices à la menace constante du mildiou, les vignerons sont constamment en alerte. Plongez dans le quotidien de ces artisans viticoles, témoins d’une époque où enjeux climatiques et économiques s’entremêlent, façonnant l’avenir d’une tradition ancestrale.

Certaines vignes ont souffert du gel en début de semaine, celles proches des cours d’eau. Le risque de gel s’estompe. Celle du mildiou tourmente désormais les vignerons car la météo annonce une longue période pluvieuse.

Pour les vignes cultivées en agriculture biologique, la protection est emportée par la pluie, et la pluie contamine. Lorsqu’il pleut plus de 20 ml, le vigneron doit pulvériser du cuivre et du soufre pour protéger les vignes avant la prochaine pluie contaminante. Avec l’été et les tempêtes, la grêle sera un autre objet de tourment, puis la sécheresse.

Le vigneron s’adapte

A tout moment, l’agriculteur, le vigneron s’adapte aux conditions climatiques, il connaît les risques et essaie de les prévenir du mieux qu’il peut, sans jamais se savoir totalement à l’abri d’une catastrophe. Parmi les risques supportés par le monde agricole, les mauvaises ventes sont les moins bien acceptées. Après avoir travaillé dur, craignant les soucis du ciel, se retrouver avec des cuves pleines ou mal vendues est un traumatisme, le coup de grâce.

Blâmer l’étranger est une façon simple d’expliquer nos difficultés. Les Espagnols ont toujours produit du vin et les Français le vendent à l’étranger. Accuser les dirigeants syndicaux et politiques, un automatisme peut-être nécessaire et bénéfique mais limité. Ou croire que la solution viendra du monde paysan. Tous les agriculteurs ne sont pas égaux, certains établissements vinicoles s’en sortent mieux que d’autres. Ces structures, coopératives ou particuliers, ont concentré leurs efforts et leurs investissements sur la vente et l’innovation. En , la consommation de vin diminue, au profit de la bière. Vendre prend du temps, nécessite des collaborateurs compétents et nombreux.

Répondre aux demandes des consommateurs

La qualité du vin doit être toujours plus grande, le vigneron doit produire en fonction des exigences du consommateur, ce qui impose certaines contraintes, environnementales et autres. Le taux d’alcool devient un frein à la consommation, certaines caves investissent dans la désalcoolisation des vins, proposent du vin en canette, ou avec des bulles. Certaines caves brassent pour concurrencer la bière, d’autres installent un moulin à huile, réfléchissent à la diversification et s’adaptent. Les vignerons sont au bord du gouffre, leur souffrance appelle une écoute et une réponse. Le bonus du déracinement en est peut-être un, mais cela revient à vous priver de votre outil de travail.

 
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