La première assemblée générale de l’association Bio Bourgogne Franche-Comté a été très fréquentée. Les participants se sont interrogés sur la crise que traverse actuellement le secteur bio, dont les consommateurs se sont un peu détournés après l’embellie suite au Covid. « Il existe encore beaucoup d’a priori sur le bio », constate Emma Seguin, responsable des communications. À cela s’ajoute l’inflation. Mais l’agriculture biologique ouvre la voie à une évolution des pratiques et des systèmes agricoles vers une meilleure résilience en respectant l’équilibre de la vie, tout en fournissant une alimentation saine à nos concitoyens.
3 500 fermes biologiques sur notre territoire
L’association, présidée par Laurence Henriot, sait redynamiser le mouvement bio. « D’abord dans la vente directe. Il existe 3 500 fermes biologiques sur notre territoire. En 2023, 240 nouveaux ont été créés, même chiffre en 2022. Soit 14,7% à BFC. Les surfaces cultivées en bio représentent 2 400 ha, soit 10,4% de la surface agricole utile. L’avenir réside dans la sensibilisation des consommateurs. Nous nous adressons au grand public mais également au monde scolaire. »
Les zones les plus représentées dans cette gamme de producteurs restent les grandes cultures avec 24% des exploitations biologiques et 47% des surfaces. On ne sera pas surpris, dans la région BFC, de voir la viticulture prendre sa part avec 25% de vignerons représentant seulement 4% de la superficie. Bio BFC a également pour objectif d’accompagner les agriculteurs, de faciliter leur installation et leur démarrage lors du renouvellement des générations en facilitant leur installation.
« Prioriser les sujets à aborder »
“Nous devons revoir notre organisation interne pour être plus efficaces dans nos actions politiques et répondre à l’actualité, prioriser les sujets à aborder”, a expliqué Laurent Barle, directeur de Bio BFC, en introduction. Cette assemblée générale s’est poursuivie par une conférence de Jean-François Deleume, médecin et membre de l’association Alerte des médecins sur les pesticides. Dans la salle se trouvait également un représentant de la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt), symbole de partenariat et de soutien de l’État.
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