[À VOIR] La ministre Geneviève Guilbault nie avoir fouillé son « énorme sac »

[À VOIR] La ministre Geneviève Guilbault nie avoir fouillé son « énorme sac »
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Attaquée de toutes parts pour ses propos tenus la veille concernant les transports collectifs, la ministre des Transports Geneviève Guilbault se défend d’avoir manqué de respect en fouillant dans son sac en répondant au chef péquiste Joël Arseneau en commission parlementaire.

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Les images circulent abondamment sur les réseaux sociaux depuis mercredi. On voit la ministre Guilbault remuer, pendant plus de deux minutes, le contenu de son sac en même temps qu’elle répond aux questions du député péquiste Joël Arseneau, dans le cadre de l’étude des crédits budgétaires.

Capture d’écran, vidéo de l’Assemblée nationale

«Je ne sais pas ce qu’elle cherchait», a commenté jeudi matin le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, mais c’est, selon lui, une illustration de la «désinvolture» avec laquelle peut démontrer la vice-première ministre.

Le PSPP dénonce la « désinvolture »

«C’est une mentalité, à la CAQ, de prendre la responsabilité un peu à la légère», a dénoncé M. St-Pierre Plamondon, rappelant que l’an dernier, Mme Guilbault s’était amusée à insérer des «mots originaux» en répondant à des questions lors de l’étude des crédits budgétaires. .

«L’exemple commence par le haut», estime le chef du Parti québécois, pointant du doigt le premier ministre François Legault, qui «ne se sent responsable ni de répondre aux journalistes, ni de répondre aux partis d’opposition présents dans la salle», » déplore-t-il.

«Hier, j’ai vu la ministre fouiller longuement dans son sac, dans son sac, pendant que je lui posais des questions», a déclaré la députée des Îles-de-la-Madeleine en portant le dossier au Salon bleu jeudi. Matin.

«Peut-elle creuser un peu plus et trouver les fonds nécessaires aux entreprises de transport pour financer le transport collectif au Québec», a suggéré M. Arseneau.

« L’affaire du sac »

«Nous allons clarifier la question du sac», a répondu le ministre Guilbault. “Je ne savais pas que cela avait fait une saga médiatique, mais, voyez-vous, c’est ce que je cherchais hier”, a-t-elle poursuivi en brandissant un document.

Capture d’écran, vidéo de l’Assemblée nationale

« Les quelques documents que j’emporte chaque jour avec moi sont dans mon énorme sac », explique-t-elle.

Mmoi Guilbault a également nié avoir déclaré, toujours lors de l’étude des crédits budgétaires, que l’État québécois n’a pas pour mission de gérer le transport collectif.

Le premier ministre a pris la défense de son ministre des Transports, interrogé à ce sujet par Gabriel Nadeau-Dubois et Paul St-Pierre Plamondon.

«Ce que le vice-premier ministre a dit, c’est que ce n’est pas le rôle du ministère des Transports ou du gouvernement du Québec de gérer les opérations quotidiennes de la STM et de la STL», a déclaré M. Legault. En revanche, nous contribuons au financement. À notre arrivée, les libéraux finançaient 39 % des dépenses de fonctionnement du transport en commun. Nous sommes à 48%. Donc, on n’a jamais fait autant que depuis l’arrivée de la CAQ, mais les villes doivent aussi faire leur part.

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