Le vieillissement du lac Saint-Charles s’accélère

Le vieillissement du lac Saint-Charles s’accélère
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Malgré des millions de dollars investis au fil des années, le vieillissement du lac Saint-Charles, principale Source d’eau potable des citoyens du Québec, continue de s’accélérer.

C’est ce qu’on a appris jeudi matin lors d’une commission plénière sur la qualité de l’eau à l’hôtel de ville de Québec.

“On le voit vraiment vieillir de manière accélérée (…) Il ne vieillit pas en bonne santé, même s’il est résilient”, estime Sonja Behmel, coordinatrice scientifique d’Agiro (anciennement Association pour la protection de l’environnement). du lac Saint-Charles et des marais du Nord).

Pour illustrer ses propos, cette dernière a comparé ce vieillissement à un enfant de 10 ans qui se transformerait, comme par magie, en adolescent en quelques heures seulement.

Le diagnostic 2022, bilan global rendu public jeudi, “démontre que le lac continue de subir les effets néfastes de l’urbanisation et de l’accumulation de nutriments et de contaminants (notamment phosphore, azote, chlorures et sédiments)”, a expliqué Agiro.

Si les actions des dernières années ont permis de « ralentir le rythme de dégradation » du lac, Mme Bohmen a appelé à des « actions difficiles et ambitieuses » comme des raccordements coûteux.

Des coûts de connexion de 450 millions de dollars

Mandatée par la Ville de Québec, la firme Tetra Tech a également estimé à 250 millions de dollars les coûts de raccordement de deux usines de traitement des eaux usées de Stoneham et de Lac-Delage ainsi que de 911 installations septiques autonomes autour du lac Saint-Delage. Charles.

À cette somme, il faudrait ajouter 200 millions de dollars pour optimiser les structures actuelles de la Ville de Québec afin qu’elle puisse gérer et transporter des volumes supplémentaires d’eaux usées, a-t-on annoncé.

Le rapport d’Agiro insiste sur le fait qu’« il n’est pas trop tard pour agir ». Ainsi, « les principaux domaines d’intervention concernent le traitement des eaux usées, la gestion des eaux pluviales, la réduction de l’utilisation des chlorures dans les pratiques de déneigement, ainsi que la conciliation de l’aménagement du territoire avec la protection des milieux naturels à l’échelle du bassin versant », peut-on lire.

Suivi des consommations

Par ailleurs, la Ville de Québec a dévoilé un lien, sur son site Internet, grâce auquel chaque citoyen pourra suivre sa consommation d’eau potable.

“ L’été est évidemment la période où la consommation culmine. En période de sécheresse, cette forte consommation fragilise les réserves en eau. Nous souhaitons sensibiliser les citoyens à l’impact que leur consommation peut avoir sur l’ensemble du réseau », a déclaré le maire Marchand.

 
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