trois hommes jugés pour le vol… de 566 tonnes de rails appartenant à la SNCF

trois hommes jugés pour le vol… de 566 tonnes de rails appartenant à la SNCF
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Le procès de trois individus, dont un cheminot de la SNCF, se tient ce jeudi 25 avril au tribunal d’instance de Cahors (Lot).

Ils sont accusés d’avoir volé 566 tonnes de rails.

Des accusations pour lesquelles ils risquent jusqu’à 10 ans de prison et 1 000 000 d’euros d’amende.

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Le 20 heures

Le vol de métaux est peut-être devenu monnaie courante en France ces dernières années, comme le montre l’enquête du JT de 20 heures de TF1 dans la vidéo ci-dessus, mais c’est un cas hors du commun que juge, ce jeudi 25 avril, le tribunal correctionnel de Cahors (Lot). . Sur le banc des accusés, trois individus accusés d’avoir volé pas moins de 566 tonnes de rails de chemin de fer à l’été 2023, qui encourent jusqu’à 10 ans de prison et 1 000 000 d’euros d’amende, pour « association de malfaiteurs », « escroquerie », « faux » et usage de faux ».

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L’entreprise SNCF Réseau a porté plainte le 24 août 2023, après avoir constaté la disparition des 11 km de rails en acier alors stockés dans l’ancienne gare de fret de Cahors. « Le lendemain, les enquêteurs ont découvert que cette opération avait été rendue possible grâce à la production d’un faux bon d’encaissement portant l’en-tête de la compagnie ferroviaire », a expliqué, dans un communiqué, le parquet de Cahors, chargé des investigations. Un document fourni par un cheminot de 46 ans, membre d’une équipe de maintenance au moment des faits, et faisant partie du trio de prévenus précité.

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Ses deux complices présumés, âgés de 29 et 64 ans, issus de la communauté voyageuse et déjà connus de la police comme spécialistes de la récupération et de la vente de métaux, avaient utilisé le faux bon. enlèvement pour récupérer les rails entre le 15 et le 19 août 2023 sans éveiller les soupçons, avant de les réutiliser chez un recycleur de Cahors, qui les aurait achetés pour un montant de 120 000 euros, puis revendus 200 000, selon Le Parisien.

La cargaison a pu être saisie au dernier moment par les autorités, après avoir suivi le fil, après trois mois d’enquête, sur la base du faux document. Lequel a “nous a permis d’identifier l’individu qui l’a produit, mais aussi d’intercepter la marchandise avant qu’elle ne soit fondue et expédiée en Espagne”, a indiqué le procureur du Lot, Alexandre Rossi, au lendemain de l’interpellation des trois hommes, le 7 novembre 2023, à Cahors et Tournefeuille (Haute-Garonne). Les perquisitions effectuées au domicile des suspects ont permis aux policiers de mettre la main sur 18 950 euros en espèces, une Renault Kadjar d’une valeur de 9 000 euros et une BMW Série 1 d’une valeur de 36 000 euros.


Hamza HIZZIR | Reportage TF1 Amandine Creff, Régis Roiné, Dimitri Krier

 
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