Hé, j’adore mes étudiants de l’UQAM! – .

Hé, j’adore mes étudiants de l’UQAM! – .
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Oui, c’est une affirmation, un déclaration Bien soutenu. Les étudiants de l’UQAM me font réaliser, année après année, à quel point j’aime mon travail.

Je suis dans la culture depuis 50 ans, sur le terrain, au sein d’une entreprise de communication et de gestion d’artistes.

Et j’en ai beaucoup déclenché dans toutes les fonctions que j’ai occupées, d’attachée de presse des artistes populaires et des événements de musique classique, à vice-présidente de la communication du Journal de Montréal.

Un jour, je me suis dit : pourquoi n’enseignerais-je pas ce métier passionnant ? J’avais envie de transmettre mes connaissances à des jeunes aussi motivés que moi.

C’est le regretté Jean-Pierre Desaulniers, fondateur du programme de stratégies de production culturelle et médiatique de l’UQAM et grand connaisseur de la culture et de la télévision québécoises, qui m’a offert cette chance. J’ai connu Jean-Pierre parce qu’il était impliqué dans tous les combats pour la télévision et la culture. Nous partagions les mêmes passions et les mêmes perspectives. Notre leitmotiv : forger une génération qui poursuivra la passion de notre culture québécoise, tant télévisuelle que vivante.

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C’est ainsi que, lors d’une conférence à la télévision, il m’a parlé du programme de stratégies de production culturelle et médiatique qu’il était en train de mettre sur pied à l’UQAM. J’étais enthousiasmé par ce projet et je lui ai demandé d’être l’un de ses conférenciers.

Deux mois plus tard, j’apprenais, à mon grand désarroi, que Jean-Pierre était décédé. Au-delà de la douleur que j’ai ressentie, respectant énormément le personnage, je me suis dit que son projet serait annulé…

Quelle ne fut pas ma surprise deux mois plus tard de recevoir un appel du secrétariat de l’Ecole des Médias (où le programme est inscrit) me demandant de leur envoyer mon programme de cours pour l’automne.

Je ne savais pas que Jean-Pierre avait réussi mon cours dans le programme, je ne savais même pas ce qu’était un syllabus. J’ai donc préparé un cours en un mois, ce qui n’a jamais été aussi rentable, car ce même cours fonctionne toujours aussi bien après tant d’années.

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Ce que j’ai commencé en 2005 : je racontais des histoires. Ceux de la culture, ceux des lancements de spectacles et de disques, ceux du quotidien des travailleurs culturels. Et je me suis rendu compte que la vie quotidienne et le terrain passionnent bien plus les étudiants que la grande théorie de « l’émetteur et le récepteur »… Oui, c’est la base de la communication, mais sur le champ des vaches, c’est l’expérience et la pratique qui sont importantes.

Mes cours sont basés sur des histoires plutôt que sur des termes théoriques. C’est, d’après mon expérience, la meilleure méthode pour entrer en contact avec les étudiants.

J’ai également enseigné à l’Université de Montréal et à HEC Montréal, mais je n’ai pas aimé mon expérience. Les étudiants attendaient plus d’un cours académique et théorique que d’un cours pratique dans la vie quotidienne. J’avais l’impression que j’enseignais à des gens « couverts » d’ordinateurs et non à des étudiants passionnés de culture.

J’ai donc été très heureux de revenir à l’UQAM, où les étudiants ont hâte de connaître leur vie future et sont très heureux d’être racontés sur des cas réels et des expériences de la culture d’hier à aujourd’hui.

Chaque année depuis 2005, donc depuis 20 ans, j’ai rencontré des groupes d’étudiants tous plus éclairés les uns que les autres. Et croyez-le ou non, chaque année, je dis que c’est le meilleur groupe.

Mon entourage me dit : « Mais tu vois, tu dis chaque année que ton groupe est le meilleur ! Accorder! » Mes enfants me disent que je divague ! Oui, je divague et j’en suis très content.

Et en plus, je rencontre constamment dans mon quotidien professionnel d’anciens étudiants qui me rappellent qu’ils ont suivi mes cours.

Rien qu’à l’agence Roy-Turner Communications, où je travaillais, il y avait au moins cinq ou six étudiants qui y travaillaient.

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Oui, j’aime mes étudiants de l’UQAM avec amour et ils me le rendent bien.

Pour quoi? Ils sont aussi fous que moi, aussi passionnés, aussi investis et aussi éclairés

Merci à tous mes élèves depuis 2005 de me rendre si heureux.

 
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