Certaines personnes n’ont peut-être pas encore commencé leur ménage de printemps. Ce moment est l’occasion de tester une nouvelle technique de stockage et de tri. Le dernier en date, qui fait fureur sur les réseaux sociaux, s’appelle Swedish Death Cleaning, que l’on peut traduire par « Le grand nettoyage de la mort suédois ». Tout un concept.
Comme son nom l’indique, il a été imaginé en Suède, par une certaine Margareta Magnusson, auteur de l’ouvrage «L’art doux du nettoyage suédois : comment vous libérer, vous et votre famille, d’une vie de désordre», littéralement « L’art subtil du nettoyage suédois de la mort : comment vous libérer, vous et votre entourage, d’une vie de désordre ».
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Qu’est-ce que le ménage suédois ?
Au cours de notre vie, nous accumulons beaucoup de affaires entre vêtements, accessoires, objets ménagers… Cependant, nous n’avons pas le réflexe de trier nos affaires tout au long de notre existence. Résultat : les placards sont toujours pleins à craquer et la cave toujours aussi pleine. Pour éviter cette situation, Margareta Magnusson recommande de se lancer dans le « Swedish Death Cleaning ». Le principe ? Se débarrasser progressivement de ce dont on n’utilise plus pour ne plus être encombré une fois atteint un certain âge, mais aussi pour soulager le fardeau de la personne décédée. Faire le tri dans une maison après un décès peut prendre beaucoup de temps, d’énergie et constituer un fardeau mental.
Margareta Magnusson considère sa méthode comme une philosophie de vie. Selon elle, adopter Swedish Cleaning Detah permet d’envisager son existence d’une autre manière, avec une approche plus minimaliste. Il faut se débarrasser du superflu pour se concentrer sur l’essentiel. Elle ajoute que le Swedish Death Cleaning est un excellent moyen de réduire le stress et de se rapprocher du bonheur.
Swedish Death Cleaning demande du temps, mais aussi de la réflexion pour savoir si on a vraiment envie de se séparer de certaines choses. Passez quelques minutes sur chaque effet mais n’y consacrez pas trop de temps non plus, sinon vous serez encore plus indécis. Vous n’avez pas porté ce t-shirt blanc depuis deux ans ? Plus d’hésitation, il faut s’en séparer. Cette technique est, en quelque sorte, une opportunité de reprendre le contrôle sur votre vie et sur l’environnement qui vous entoure.
À quelle fréquence trier ?
Vous pouvez commencer à trier vos vêtements lorsque les saisons changent. Ce moment est l’occasion de les essayer, certains ne trouveront plus grâce auprès de vous, d’autres ne vous conviendront peut-être plus. Concernant les objets du quotidien, vous pouvez prendre un peu de temps une fois par mois pour faire le point sur ce que vous utilisez. Ce qui n’est plus utilisé et qui est encore en bon état peut être donné à des associations, des brocantes ou à votre entourage. Commencez également par faire le tri dans ce qui vous semble le plus simple et posez-vous les bonnes questions : « Est-ce que cet objet me sert encore ? », « Est-ce que je l’aime toujours ? »…
Même si trier semble une tâche ennuyeuse, cela a des bénéfices pour notre bien-être, comme nous l’explique Anne Mathieu, animatrice de la vie quotidienne en Belgique : «Faire le tri nous fait beaucoup de bien. Cette action physique et mentale nous aide à faire des choix et à savoir ce que nous voulons pour notre vie future. Nous avons alors un esprit plus libre et plus clair. Le désencombrement en général peut être le point de départ de beaucoup de choses« .
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