Dénonciation de la hausse « abusive » des taxes

Dénonciation de la hausse « abusive » des taxes
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Face à une politique de l’autruche de la part de l’AEFE, l’association de parents d’élèves UCPE/fcpe a dénoncé, par voie de communiqué, les augmentations des frais de scolarité prévues pour 2024-2025.

Les associations de parents d’élèves scolarisés dans les écoles agréées par l’AEFE au Maroc forment un collectif pour organiser leur action, l’objectif étant d’amener les écoles concernées à baisser les frais de scolarité pour l’année à venir, et à les adapter à la situation actuelle. et ses répercussions.

En ce sens, l’association des parents UCPE/fcpe a annoncé son intention de s’opposer fermement aux décisions imposées « de supporter seules des charges financières devenues insoutenables, sans amélioration tangible de la mise à niveau des infrastructures et de la qualité de l’éducation ».

Elle dénonce également le manque de visibilité sur les projets immobiliers du pôle, après des engagements pris en octobre 2019 et déjà oubliés.

Les parents réclament des mesures plus concrètes pour mettre fin à la spirale d’augmentations incontrôlées des droits d’entrée et des frais de scolarité.» Il est aussi question de cours manqués qui se multiplient ainsi que de suppressions d’emplois qui fragilisent encore davantage la qualité de l’enseignement.

L’association a rappelé les revendications soulevées par le président national de l’UCPE, Moulay Driss El Alaoui, également vice-président de la Fcpe en France, lors du conseil d’administration de l’AEFE à Paris, le 11 mars.

Des familles fragilisées par le manque d’engagement de l’État

Les points soulevés tournent autour du manque de financement de l’Etat qui fragilise les familles, soutenant la nécessité de prendre sa juste part dans les investissements immobiliers sur les infrastructures qui lui appartiennent ou qui lui sont données en concession.

Pour les parents, la qualité de l’éducation reste l’enjeu essentiel et primordial. Celles-ci nécessitent des enseignants formés, qualifiés et certifiés.

« Aujourd’hui, il est inquiétant de voir que la stratégie suivie par la collectivité repose quasi exclusivement sur le développement d’établissements partenaires. L’inquiétude des familles atteint son paroxysme face à cette marchandisation de l’éducation et du réseau, qui risque de s’intensifier dans les années à venir. soulève la même Source qui estime que la qualité de l’enseignement doit être à la mesure de frais de scolarité « exorbitants ».

« Le modèle économique de la tutelle. L’UCPE/Fcpe se mobilise pour faire entendre la voix des parents et exigera que les avis des fédérations de parents soient effectivement pris en compte. L’UCPE/Fcpe continue de défendre une équité effective entre les étudiants de différentes nationalités, sur tous les aspects pédagogiques, pédagogiques et financiers. »conclut l’association dans son communiqué.

Promesses non tenues

Pour rappel, les associations qui constituent le collectif avaient auparavant engagé des discussions avec les administrations de leurs écoles respectives depuis plus d’un an, expliquant leur position et leur demandant d’agir avec responsabilité et conscience. Les demandes ont toutes été rejetées.

En dénonçant le manque de visibilité sur les projets immobiliers du pôle, l’association fait référence à un Plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, présenté le 3 octobre 2019 à Paris.

Ce plan visait à accueillir un plus grand nombre d’étudiants, soutenir la croissance des établissements existants et la création de nouvelles écoles, mieux impliquer les familles dans la vie des établissements, mieux soutenir le réseau à travers une mobilisation accrue des ambassades, et prévoyait également d’impliquer les parents. plus à tous les niveaux.

Or, l’augmentation des frais de scolarité différenciée d’une région à l’autre, en fonction du taux d’inflation national et du coût de l’investissement immobilier, est une décision « unilatérale » qui aurait été prise sans la moindre concertation. auparavant avec les parents.

A noter que les écoles privées qui font partie du réseau de partenaires de l’Agence de l’Enseignement Français à l’Etranger sont le Lycée Français Léon L’Africain, les écoles Al Jabr, l’Ecole Internationale de Casablanca, l’Ecole Française Internationale, Residence School Group. , Ecole Al Massalik, Ecole Française Internationale d’Oujda, Groupe Scolaire Jacques Chirac et Ecole Internationale de Rabat.

Contrairement aux établissements de l’AEFE en gestion directe qui sont des établissements à but non lucratif, ces établissements agréés sont des organismes de droit privé à gestion financière indépendante et à but lucratif.

 
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