Troisième lien proposé ? “Pas nécessairement” – .

Troisième lien proposé ? “Pas nécessairement” – .
Descriptive text here

« Je peux vous assurer que je n’ai jamais eu de discussion avec quelqu’un directement pour dire : on va créer un système comme ça. Non», a assuré mercredi le président-directeur général du volet infrastructures de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ Infra), Jean-Marc Arbaud.

Son patron, Charles Emond, président-directeur général de la CDPQ, avait alors déclaré aux journalistes que le mandat reçu du gouvernement « ne comporte pas nécessairement » un troisième lien interbancaire.

« Nous devons réfléchir au meilleur moyen d’y arriver, en fonction des besoins de mobilité et des données de trafic. Toutes les options doivent être explorées.

— Charles Emond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec

MM. Emond et Arbaud ont répondu aux questions des élus de l’Assemblée nationale du Québec dans le cadre de l’étude des crédits budgétaires de chaque ministère. Ils accompagnaient le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, dont relève la Caisse.

En novembre, le gouvernement Legault a mis sur la glace les projets de tramway et de troisième liaison en confiant à CDPQ Infra le mandat d’analyser la mobilité dans la grande région de Québec. Le rapport est attendu pour juin.

Qui est le député de Lévis?

Mercredi, le député libéral Frédéric Beauchemin a demandé à M. Arbaud combien de fois il avait rencontré « le député de Lévis », sans identifier nommément le ministre Drainville. Car selon les règles parlementaires, les élus ne doivent pas s’adresser entre eux par leur nom, mais par leur titre.

Après deux tentatives, M. Arbaud a fini par admettre qu’il ne sait pas qui est le député de Lévis.

Dans le cadre de sa vaste tournée de consultation auprès des intervenants en , on sait que l’équipe de CDPQ Infra a rencontré le groupe de sept députés de la Coalition Avenir Québec de la région de Chaudière-Appalaches. Y compris M. Drainville. La réunion a eu lieu le 28 février.

CDPQ Infra a publié jusqu’à présent une liste de 92 réunions de ce type tenues entre le 16 janvier et le 18 avril.

« Je peux vous expliquer quel est notre mandat et comment nous travaillons », a poursuivi M. Arbaud.

« Le mandat est d’étudier la mobilité à travers le CMQ [Communauté métropolitaine de Québec]. La mobilité incluant les transports publics et les transports routiers », a-t-il expliqué.

« Nous avons repris des études existantes, nous les regardons actuellement. Nous collectons des études. L’objectif est d’arriver à un plan directeur basé sur une justification. Faire un schéma directeur comme toutes les villes européennes en disant : voici les choses prioritaires à faire, les faire dans quel ordre et lesquelles ont le plus d’impact sur la mobilité.

“Nous n’avons pas fini”

L’analyse de CDPQ Infra n’est pas complète.

« Aujourd’hui, nous n’avons pas fini nos études. Nous les aurons terminés en juin. Je ne peux pas parler de résultat», déclare son patron.

Plus précisément sur le mandat, la lettre de mandat envoyée le 20 novembre stipule que le gouvernement Legault demande, entre autres, à la CDPQ Infra de « recommander la ou les solutions qui » « amélioreront la mobilité et la fluidité dans la Communauté métropolitaine de Québec, notamment entre les deux banques.

« Ce qui est clairement demandé dans le mandat, c’est la mobilité au niveau du CMQ. Donc la ville de Québec et le lien entre la ville de Québec et la ville de Lévis. Quand les études diront ce qui est mieux, où sont les besoins. Globalement, c’est une étude de mobilité, de flux, de trafic, de priorité. Le mandat est d’étudier tout cela. Donc pour l’instant, nous l’étudions.

— Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra

“Les conclusions de l’étude, où nous en sommes en détail, etc., les gens ne les ont pas”, a-t-il conclu, affirmant que son équipe a présenté aux parties prenantes “l’approche que nous allons suivre pour développer le projet”.

En décembre dernier, CDPQ Infra comptait 111 employés et prévoit en embaucher 15 de plus au cours de l’année 2024.

Une promesse pour juin

Grand patron de la CDPQ, M. Emond a, pour sa part, précisé en commission parlementaire que les recommandations soumises au gouvernement Legault en juin seront des solutions que son organisation pourra réaliser.

Mais rien ne garantit pour l’instant que le gouvernement suivra l’avenue proposée et demandera ensuite à la CDPQ de s’en charger.

« Ce qu’on vous promet pour juin, on aura toutes nos recommandations qui seront soumises, documentées, expliquées. Y compris toutes les options que nous ne ferons pas et celles que nous ferons. Et quel est notre mandat ? Il s’agit de déterminer les besoins de mobilité et de trouver les meilleures solutions », a ensuite déclaré M. Emond lors d’une mêlée de presse.

M. Emond souligne que « toutes les options possibles sont étudiées pour arriver à un projet réaliste, mais aussi réalisable ».

En plus du mandat sur la mobilité dans la région de Québec, CDPQ Infra réalise actuellement une étude de faisabilité pour un train à grande vitesse (TGV) ou à haute fréquence (TGF) au Québec et travaille à compléter le REM.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV salut fasciste et mime de singe, les supporters italiens brillent tristement à Marseille
NEXT au procès de l’attentat du 14-Juillet, la douleur indescriptible d’Audrey, une jumelle endeuillée