« On va pouvoir avoir des petits plaisirs » – Libération – .

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Rapports

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A gauche, les grands travaux pour 2027cas

Dans le département, 400 habitants recevront 150 euros par mois et par foyer, contre une contribution égale à leurs revenus, pour faire leurs courses. Une aide plus que bienvenue pour permettre aux plus vulnérables d’accéder à une bonne alimentation.

“On ne choisit pas ce qu’il y a dans les paniers, mais c’est ça ou le frigo reste vide.” À 32 ans, Mary est désormais habituée aux longues files d’attente devant les banques alimentaires. “Pas le choix.” Pour le reste de ses courses, la trentenaire privilégie les marques discount, « jamais sans avoir au préalable parcouru le catalogue, repéré tous les prix, et sorti les bons de réduction ». Une routine épuisante pour cette mère célibataire qui vit sur le RSA en Sud Gironde avec quatre enfants à charge. «C’est beaucoup de privation. Les fois où j’arrive à avoir un morceau de viande, je le coupe en plusieurs morceaux et je les donne à mes enfants. témoigne la jeune femme. Ainsi, lorsque le tiers-lieu civique La Boussole, à Captieux (village de 1 300 habitants), devient le relais d’une expérimentation girondine baptisée Sécurité Alimentaire Sociale (SSA) et entend rendre le “bien manger”, elle n’a pas hésité longtemps avant de postuler.

Dès cette semaine, et pendant un an, 400 allocataires girondins de tous statuts et revenus – familles monoparentales, couples avec ou sans enfants, retraités, étudiants, etc. – recevront une allocation mensuelle de 150 monnaies alimentaires, la MonA. L’équivalent de 150 euros par mois et par foyer, auxquels s’ajoutent 75 euros par personne.

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