500 événements couverts dans l’année

500 événements couverts dans l’année
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Habitués de l’antre du Stade Montois, les membres de la Protection Civile landaise n’étaient pas trop dépaysés ce samedi 20 avril, lors de leur traditionnelle assemblée générale. L’occasion pour le président Gilles Sarran de faire le point sur cette association départementale, à commencer par les effectifs au nombre de 146, répartis sur cinq unités : Mont-de-Marsan, Tartas, Morcenx-la-Nouvelle, Soustons et Aire-sur-l’Adour.

Un chiffre marqué par une stabilité depuis deux ou trois ans. « Cela a fortement chuté après le Covid. Nous avions atteint 220-230 inscrits, explique-t-il. Certaines personnes ont adopté de nouvelles habitudes durant la pandémie. »

L’impact du Covid

En 2023, la Protection Civile a assuré la couverture de 500 événements. Un chiffre également en baisse depuis le Covid. « Avant, on était à 620 », rappelle le président. Les secouristes interviennent notamment lors d’événements sportifs, comme les matchs du Stade Montois en Pro D2, “et ce depuis une trentaine d’années”.

La Protection Civile est également sollicitée pour les grands événements comme la Musicalarue à Luxey, les fêtes de Tyrosse ou de Soustons, sans oublier les corridas et courses landaises.


Des membres de la Protection Civile ont effectué un exercice de levage de civière lors du match du Stade Montois contre Biarritz.

Philippe Salvat/SO

Pour cette nouvelle saison, aux forts accents olympiques, la Protection Civile s’impliquera sur de nombreux fronts. « Nous faisons partie d’une fédération nationale. Nous n’avons pas besoin d’envoyer des gens aux Jeux. En même temps, ici, nous avons de gros postes à tenir, comme les Fêtes de la Madeleine ou encore Musicalarue », explique le président de l’association.

Il se veut rassurant concernant Madeleine du 17 au 21 juillet. « Nous devrions avoir les mêmes renforts que les années précédentes, qui viennent des départements de la Haute-Garonne, du Gers ou du Lot-et-Garonne. Nous nous renforçons mutuellement. » Une fête très énergivore en termes de moyens humains, « avec entre 15 et 20 sauveteurs pour les corridas, et une quarantaine pour s’occuper de la gestion du flux nocturne. »

Les secouristes peuvent également intervenir à la demande de la Préfecture ou d’autres établissements comme la SNCF ou l’ARS, « pour des situations d’urgence » ou « des actions d’envergure comme les alertes sanitaires ». L’année dernière, 55 personnels sont intervenus pour transférer des patients du centre hospitalier du Layné à Mont-de-Marsan.


Gilles Sarran, président de la Protection Civile des Landes.

Matthieu Sartre

Prudence

Toutefois, des inquiétudes sont perceptibles dans les rangs. Notamment la situation de la course landaise « dont la saison n’a toujours pas démarré ». « Si nous réduisons des postes, ce n’est pas sans conséquences sur notre budget. L’antenne d’Aire-sur-l’Adour organise par exemple entre 80 et 90 courses landaises chaque année. Evidemment, cela peut être compliqué», s’alarme le président Sarran.

Même si l’association est « en très bonne santé financière », notamment avec une valorisation du bénévolat de près de 370 000 euros, la prudence est de mise. “Nous vivons de nos acquis depuis la crise du Covid”, a conclu le président devant une assemblée générale qui a réuni plus d’une centaine de personnes.

 
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