SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ-JUSTICE/Amnesty international invite le président Faye à abroger le décret « Ousmane NGom » – Agence de presse sénégalaise – .

SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ-JUSTICE/Amnesty international invite le président Faye à abroger le décret « Ousmane NGom » – Agence de presse sénégalaise – .
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Dakar, 24 avril (APS) – Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, Seydi Gassama, a invité, mercredi, le chef de l’Etat à abroger le décret « Ousmane Ngom », interdisant les manifestations politiques dans le centre-ville de Dakar.

Publié en 2011 par l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, cet arrêté interdit toute manifestation dans la zone comprise entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel, ainsi qu’à proximité immédiate du Monument de la Renaissance et devant les hôpitaux.

“Nous invitons les nouvelles autorités compétentes, en l’occurrence le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à abroger le décret afin de permettre à tous les Sénégalais de manifester pacifiquement, sans restriction, là où ils l’estiment nécessaire”, a-t-il déclaré, plaidant à en même temps pour « une réforme de la justice et des règles d’engagement dans la police ».

Seydi Gassama s’exprimait à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme dans le monde.

Selon lui, « la période 2023 a été particulièrement marquée au Sénégal par une répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, avec notamment des arrestations arbitraires de journalistes, militants et défenseurs des droits humains ».

« Entre mars 2021 et juin 2023, au moins 56 personnes ont été tuées lors d’opérations de maintien de l’ordre lors de manifestations, et au moins un millier d’autres ont été blessées », a-t-il ajouté. .

Selon lui, « aucune des informations judiciaires ouvertes concernant ces décès et autres exactions n’a abouti. Ce qui, selon lui, témoigne de la volonté manifeste d’accorder l’impunité qui s’est manifestée par la loi d’amnistie adoptée par le gouvernement sortant ».

Partant de ce constat, Seydi Gassama estime que des réformes majeures et profondes doivent être envisagées en vue de renforcer davantage les droits humains, et plus particulièrement ceux des femmes et des enfants talibés (élèves des écoles coraniques).

MK/ASG/MTN

 
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