Les champignons de la boucle, la nouvelle exploitation agricole de Besançon

Les champignons de la boucle, la nouvelle exploitation agricole de Besançon – macommune.info

shiitake © Schlick Vincent

Laurent Godot est producteur de champignons depuis maintenant un peu plus d’un mois. Avant cela, il était couvreur, mais en raison des conditions climatiques de plus en plus difficiles, il décide de changer de vie et de suivre une formation agricole au lycée de Montmorot dans le Jura pour apprendre à cultiver des champignons.

C’est grâce aux caves de son épouse qu’il décide de s’installer au 29 rue des Boucheries à Besançon et de créer son entreprise qu’il baptise « Les Champignons de la Boucle ». Le choix d’un tel lieu lui a paru essentiel car il lui permet de stocker un maximum de blocs de substrat (support de culture dans lequel on plante ou seme des plantes) dans des conditions optimales garantissant une bonne humidité et une bonne température. .

Un retour régulier

Laurent Godot se met alors à exploiter deux espèces de champignons : les shiitakes et les pleurotes. Il a choisi de cultiver ces deux espèces plutôt que le champignon de Paris, car selon lui, ils sont plus écologiques et ne nécessitent pas de tourbe pour leur croissance. En revanche, la culture de ces espèces de champignons doit respecter certaines conditions. Le producteur doit également contrôler l’hygrométrie (quantité d’eau contenue dans l’air), la lumière, s’assurer que la température est maintenue entre 12° et 17°C et assurer une bonne ventilation.

Objectif : 100% indépendant et écologique

Concernant les récoltes, Laurent Godot nous apprend que les shiitakes et les pleurotes ont «trois phases de maturation, ce qui permet trois récoltes par bloc de substrat« . Ces trois phases interviennent respectivement durant la première, la troisième et la quatrième semaine d’élevage et assurent ainsi un rendement régulier au producteur.

Une fois les trois récoltes réalisées, plutôt que de jeter ses blocs de culture, Laurent Godot les donne aux maraîchers pour qu’ils puissent les réutiliser. Son objectif à long terme est néanmoins de produire ses propres substrats afin de réussir à être « 100% indépendant et plus écologique » nous confie-t-il.