Des grèves spectaculaires pour récupérer l’argent volé, même les entreprises françaises devront payer leurs impôts sur place… – .

Des grèves spectaculaires pour récupérer l’argent volé, même les entreprises françaises devront payer leurs impôts sur place… – .
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Dans son premier discours à la nation, le 4 avril 2024 (2 jours après sa prestation de serment), le président Bassirou Diomaye Faye a précisé ses engagements de campagne électorale : Une lutte acharnée contre le blanchiment d’argent et la délinquance financière. Et cela commence par déterminer précisément les sommes que les grands voyous de la République doivent aux caisses publiques sous forme d’impôts non perçus, de fonds publics détournés, etc. Le 17 avril, Faye a ouvert l’ère de la transparence en exigeant que tous les rapports du La Cour des comptes, l’Office national de lutte contre la corruption et l’Inspecteur général de l’État soient rendus publics.

Macky Sall les a cachés pendant des années, c’est fini…

Cette pléthore de documents dormait dans les tiroirs depuis 5 ans, sur instruction de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall, pour protéger son peuple des foudres de la Justice. L’impunité est terminée. Les citoyens sénégalais découvriront de la « joie » dans ces reportages, ils pourront surtout espionner ce que fait la Justice pour que le pays mette la main sur son argent – ​​et il y en a beaucoup – et que les coupables paient. criminellement. Et de ce point de vue, le pouvoir en place démarre fort avec deux arrestations retentissantes…

Il s’agit de l’ancien directeur général de la compagnie Fs Oil, Daouda Gaye et de l’actuel patron, Mamadou Ba. Ils ont été interpellés hier mardi 23 avril par des éléments de la DIC (Division des Enquêtes Criminelles) et présentés devant le procureur de la République. Ils sont accusés d’avoir balayé sous le tapis une taxe de près d’un milliard de francs CFA alors que la vente du carburant rapporte de gros bénéfices à l’entreprise. C’est le patron de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID), Abdoulaye Diagne, qui a porté plainte contre eux. D’autres gros poissons tomberont bientôt.

Désormais, le déroulement de la DIC est le suivant, fixé par le Parquet : Enquête puis arrestation dès que des preuves sérieuses et concordantes sont établies, à moins que le coupable présumé ne paie immédiatement et intégralement les sommes qui lui sont demandées par les services fiscaux. La nouvelle politique du gouvernement de l’intraitable Ousmane Sonko, qui fut un redoutable inspecteur en chef des impôts (comme le président Faye), va faire de gros dégâts mais aussi beaucoup de bien au trésor public.

Le FMI et les Européens étaient là avant Faye et Sonko, ils resteront

Toujours dans la lignée de ce qui sera fait pour que le Sénégal recouvre tous ses droits, le Chef de l’Etat a reçu hier à Dakar le président du Conseil européen, Charles Michel. La fiscalité, ou plutôt sa réforme en profondeur, a été au cœur des débats. Le président sénégalais a défendu les nouvelles orientations du pays, notamment le fait que les entreprises européennes, principalement françaises, paient leurs impôts dans le pays. Cette mesure devrait permettre aux nouvelles autorités d’engranger des centaines de milliards au lieu d’augmenter la dette extérieure.

L’actualité du président Faye sera marquée à partir de ce vendredi 26 avril par des réunions de travail avec le Fonds monétaire international (FMI). Une délégation est attendue à Dakar suite à la visite à Washington (USA) du ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba, du ministre de l’Economie et du Plan, Abdourahmane Sarr et du ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou.

Selon le journal Le Quotidien, les autorités sénégalaises vont officialiser auprès du FMI leur décision de maintenir le programme 2023-2026, scellé avec le Sénégal et qui mentionne un versement global de 1 150 milliards de francs CFA.

La délégation du FMI a demandé des audiences avec le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Les plus hautes autorités de l’Etat devront confirmer leur acceptation de poursuivre le programme. Ces rencontres s’avéreront donc cruciales et propices à une explication majeure. Si nécessaire, une autre mission sera envoyée par le FMI, début juin 2024, pour revoir le programme et préparer un deuxième décaissement en juillet 2024, après validation par le Conseil d’administration du FMI.», indique le journal.

Les critiques du FMI et de l’Occident en général le savent désormais : ils étaient là avant Faye et Sonko et ils resteront. Par pur pragmatisme et parce que les réalités l’exigent, les nouveaux dirigeants du Sénégal feront aussi Macky Sall, tout ce qu’ils ont dit ou promis à leurs électeurs dans le passé. Quand on vous disait que l’exercice du pouvoir sera infiniment plus complexe que le prisme étroit de l’opposition…

 
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