La police a immédiatement arrêté les deux autres individus qui se trouvaient dans l’habitacle. Une intervention à haut risque qui a permis la saisie d’au moins une arme de poing.
« L’événement est lié aux dossiers de violence armée, de vente de stupéfiants et de contrôle du territoire vécus par les [Service de police de Saguenay] depuis un certain temps”, a indiqué la police par la voix de son porte-parole, Hervé Berghella.
Le porte-parole du SPS, Hervé Berghella. (Mariane L. St-Gelais/Le Quotidien)
Les enquêteurs ont été appelés sur place et plusieurs policiers ont été mobilisés. “Ce qui est intéressant dans cette affaire, c’est que nous avons une victime qui a essayé de nous parler et qui a collaboré”, a expliqué M. Berghella.
Les individus demeurent détenus et comparaîtront mercredi après-midi au palais de justice de Chicoutimi pour des accusations de possession illégale d’arme et de séquestration. D’autres frais pourraient être ajoutés.
Les deux personnes n’étaient pas connues de la communauté policière locale et venaient toutes deux de l’extérieur de la région.
Plus d’une douzaine d’arrestations
Les arrestations et les événements violents se sont multipliés ces dernières semaines au Saguenay en raison d’une guerre entre certains groupes criminels pour obtenir le plein contrôle de la vente de drogue.
Depuis la semaine dernière, pas moins de 11 personnes ont été arrêtées, dont six individus qui ont vu leurs accusations rallongées mardi au palais de justice de Chicoutimi. Les six chefs d’accusation identiques figurant au dossier de chacun des prévenus concernent quatre armes à feu. Un cinquième a été envoyé pour analyse. Si les résultats sont concluants, d’autres mises en accusation pourraient s’ajouter à la liste, a rapporté notre journaliste Jean-François Tremblay.
Plus tôt dans la semaine, trois individus avaient également été arrêtés à Jonquière.
Toujours lié à cette guerre territoriale, Le Quotidien rapportait ce matin qu’une maison avait été la cible de projectiles à Saint-Charles de Bourget en mars, et que dans ce cas, il « y aurait eu un cas d’erreur d’identité. »
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