LL’Eure, le Calvados, la Manche et l’Orne semblent encore épargnés. Mais la Seine-Maritime est la couleur du rouge sang, de celui dontAedes albopictus se nourrit. Son nom vernaculaire est sans doute plus connu : moustique tigre.
1 679 cas
Son importante robe noire striée de blanc (ou l’inverse, au choix) a été repérée dans 78 départements de la métropole (sur 96). Et au-delà du désagrément « classique » qu’il partage avec ses congénères – les démangeaisons dues aux piqûres – le moustique tigre est un vecteur de maladies « amies ». Y compris la dengue. Et les cas enregistrés de transmission à l’homme ont explosé en France métropolitaine depuis le 1euh janvier 2024 avec 1 679 cas importés sur le territoire contre 131 sur la même période en 2023. Des chiffres impressionnants, d’autant que la pleine période d’activité du moustique tigre s’étend de mai à novembre.
Une augmentation significative due, selon les autorités sanitaires, à « la circulation active de la dengue dans les territoires français des Amériques (Martinique, Guadeloupe et Guyane) » et qui conduit à une vigilance particulière et accrue.
Complications possibles
Car bien que cet arbovirus soit plutôt bénin, avec des symptômes proches de ceux de la grippe mousqueton, il peut “se compliquer de formes hémorragiques”. La maladie ne se transmet pas entre humains, cependant, si une personne malade est piquée par un moustique, il y a un fort risque que ce dernier devienne lui-même un agent de propagation de la maladie…
Que faire alors face à cet arthropode diurne et silencieux, qui peut aussi transmettre le chikungunya ou le Zika ? Pas grand chose d’autre que de veiller à limiter les risques de piqûres et à limiter les zones propices à la ponte (eau stagnante dans les pots, gouttières, détritus…). Et un petit conseil en plus : un journal bien roulé fait une excellente tapette à mouches ! (attention, ne tentez pas l’expérience si vous lisez cet article sur une tablette)
