Arrivées illégales par bateau réduites à zéro

Arrivées illégales par bateau réduites à zéro
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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, et le président de la ville de Sebta occupée, Juan Jesús Vivas, ont évoqué mardi plusieurs sujets liés au Maroc, notamment la migration qui a diminué grâce à la coopération sécuritaire marocaine. ainsi que l’état des coutumes commerciales.

Albares et Vivas ont également passé en revue le phénomène migratoire, qui est mondial et qui, dans le cas de l’Espagne, est lié à différentes sources d’instabilité, principalement au Sahel, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. L’immigration clandestine, ce nœud gordien, s’est imposé, une fois de plus, au centre des débats entre José Manuel Albares et Juan Jesús Vivas, président de la ville de Sebta. Lors d’une réunion tenue mardi, les discussions ont abordé ce sujet épineux avec un sérieux soulignant l’urgence et la complexité de la situation.

Dans ce sens, le ministre a souligné le rôle du Maroc, avec lequel l’Espagne entretient une excellente coopération pour contrôler ces flux, qui parviennent à l’UE par la frontière espagnole. Les deux hommes ont eu l’occasion d’analyser les données sur les arrivées irrégulières à Sebta au cours du mois de mars, selon lesquelles les arrivées par voie maritime ont été réduites à zéro et par voie terrestre ont diminué de 44% par rapport au mois précédent, atteignant 253 personnes.

La rencontre entre les deux politiques, si elle confirme la volonté de dialogue entre les deux pays voisins, s’inscrit dans un contexte où les vagues successives de migrants cherchant à rejoindre l’Europe via le Maroc posent un défi sécuritaire, humanitaire et politique majeur. . Les images de foules tentant de franchir les barrières de Sebta sont devenues le symbole d’une crise migratoire persistante, qui met à l’épreuve les limites des politiques d’immigration européennes et la résilience des relations bilatérales.

Sebta, enclavée entre le Maroc et la mer Méditerranée, est un microcosme du problème migratoire plus vaste qui secoue la région. Le dialogue entre José Manuel Albares et Juan Jesús Vivas révèle la nécessité d’aborder la gestion des flux migratoires de manière collaborative, tout en respectant les droits de l’homme et en garantissant la sécurité des frontières. Cette enclave occupée, de par sa position géographique, est souvent le théâtre de tentatives de passage qui mettent en lumière les disparités économiques et les crises politiques des pays d’origine des migrants.

La complexité de la question migratoire entre le Maroc et l’Espagne ne se limite pas à la gestion et à la sécurité des frontières, elle s’étend à des dimensions économiques, sociales et diplomatiques plus larges. Les flux migratoires sont le symptôme de déséquilibres plus profonds et leur gestion appelle des réponses intégrées qui prennent en compte les causes profondes de l’immigration, telles que les conflits, les inégalités et le changement climatique.

Pour l’Espagne, la coopération avec le Maroc est cruciale pour une gestion efficace de la crise migratoire. Cependant, la souveraineté nationale et les pressions politiques intérieures poussent chaque État à défendre fermement ses intérêts. Trouver un équilibre entre les impératifs de la coopération internationale et les exigences de la politique intérieure représente un exercice diplomatique de haut vol pour les deux parties.

La rencontre entre José Manuel Albares et Juan Jesús Vivas a également eu lieu après que le gouvernement espagnol a lancé le Plan global de développement socio-économique de Sebta. Cela montre que malgré les difficultés, la volonté de trouver des solutions concertées existe. Toutefois, les solutions durables à la crise migratoire restent un défi majeur, qui ne peut être relevé que grâce à une approche globale et une véritable solidarité internationale, bien au-delà des accords bilatéraux et des barrières physiques.

Par ailleurs, les deux hommes, au sujet des douanes commerciales, ont rappelé l’engagement pris par le Maroc et l’Espagne, dans le cadre de la feuille de route convenue il y a deux ans, signée en avril 2022 après la rencontre entre le Roi Mohammed VI et le Président du Gouvernement, Pedro Sánchez va ouvrir une nouvelle douane commerciale avec Sebta et Melilla.

Pour rappel, le Maroc a fait état de problèmes techniques pour la réouverture du bureau de douane de Melilla et l’ouverture d’un nouveau à Sebta après avoir réalisé trois tests pilotes dans le cadre de la feuille de route convenue il y a deux ans entre les deux Royaumes pour ouvrir un nouveau bureau de douane. des douanes alors qu’ils avaient opté pour un fonctionnement efficace de la frontière.

 
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