Publié le 24 avril 2024 à 07h46. / Modifié le 24 avril 2024 à 07h56.
En 2004, lors de la campagne pour faciliter la naturalisation des jeunes étrangers, une publicité de l’UDC demandait : « Les musulmans bientôt majoritaires ? Majestueusement, en se basant sur le doublement du nombre de musulmans en Suisse entre 1990 et 2000, un graphique prévoyait que leur part dans la population atteindrait 72% en 2040. La courbe s’arrêtait là, mais selon cette logique, la proportion aurait dépassé 140 % en 2050.
L’affaire remonte à deux décennies, mais elle a marqué les mémoires. Depuis, les accusations de manipulation de chiffres et d’images, pointant du doigt tous les bords politiques, continuent de pleuvoir à intervalles réguliers. Cependant, bien qu’il existe une commission qui statue sur l’équité des publicités commerciales, aucun organisme n’est autorisé à faire de même pour les publicités politiques. Pour le conseiller national Vert Balthasar Glättli, il s’agit d’une lacune qui doit être comblée. Dans une initiative parlementaire, il réclame la création « d’une autorité contactable lors des campagnes électorales pour statuer sur les déclarations douteuses ». L’organisme assurerait ainsi une forme de « contrôle de qualité du débat public ».
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