Un homme abattu à Saint-Jean-sur-Richelieu

Un homme risque de célébrer son 41e anniversaire à l’hôpital après avoir été abattu à Saint-Jean-sur-Richelieu, mardi après-midi.

Les policiers ont été appelés pour intervenir pour une agression dans un immeuble à logements vers 15h20, sur la rue Bonneau, près du boulevard du Séminaire.

Photo Agence QMI, Maxime Deland

La victime dans cette affaire, qui doit fêter ce mercredi ses 41 ans, a été blessée par arme à feu, selon nos informations.

Les faits se seraient produits en présence du fils de l’individu, mais celui-ci n’aurait pas été témoin de la scène violente.

Événement rare

À l’arrivée des policiers de Saint-Jean-sur-Richelieu, le quadragénaire était conscient. Il a ensuite été transporté à l’hôpital, où il a pu s’entretenir avec les autorités.

“Nous aurons peut-être plus de détails [mercredi] matin sur la nature de ses blessures et son état de santé», a indiqué Stéphanie Nolin, porte-parole de la police.

L’enquête continue de clarifier les circonstances exactes de l’événement. Un périmètre de sécurité était toujours en place mardi soir.

Photo Agence QMI, Maxime Deland

À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune arrestation n’a été effectuée.

Il s’agit d’un événement rare de violence armée dans cette municipalité de la Montérégie.

Notons cependant que non loin du lieu du drame survenu mardi, le baron de longue date et membre très influent du crime organisé québécois Gregory Woolley a été abattu en novembre dernier, devant sa femme et son bébé.

Cour régulière

L’homme visé par cette nouvelle attaque a des antécédents criminels variés, selon les recherches menées par Le journal.

En 2010, il a plaidé coupable aux accusations de trafic et de possession de drogue, mais a évité la prison.


Photo Agence QMI, Maxime Deland

Quelques années plus tard, il a été condamné à deux ans de probation pour avoir omis de se conformer à une ordonnance lui interdisant de posséder une arme prohibée.

Plus récemment, le quadragénaire a écopé d’une nouvelle peine de 18 mois avec sursis pour complicité de commission d’un délit.

– Avec la collaboration de Maxime Deland, Agence QMI

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