Le dimanche 15 septembre à 21h10, France 2 diffuse Couleurs du feuUne tragédie qui se déroule au début du XXe siècle en France, et dont le tournage se déroule dans des lieux surprenants.
Acteur reconnu, Clovis Cornillac n’en est pas moins un réalisateur qui s’affirme de plus en plus. Le 9 novembre 2022, il a ainsi dévoilé Couleurs du feuune adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaitre, paru en 2018. Présent derrière, mais aussi devant la caméra, il s'est entouré d'un casting de premier ordre. On compte sans ordre particulier Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz, Olivier Gourmet, Jérémy Lopez, Alban Lenoir et Fanny Ardant. Une équipe qui a pris place à Berlin… A moins que ce ne soit à Strasbourg !
Couleurs du feu :de quoi parle le film de Clovis Cornillac ?
Couleurs du feu nous emmène en février 1927, lors des funérailles de Marcel Péricourt, un très riche banquier. Héritant de son empire, sa fille Madeleine va devoir régner sur une fortune incomparable. Problème, entre un milieu corrompu et les jalousies de ses proches, elle va faire face à une adversité sans nom. De plus, son fils Paul va la pousser à connaître les affres du déclassement. Déterminée à se venger de certains, Madeleine Péricourt va faire feu à tout prix, alors que l’Europe est dans une situation exsangue…
Strasbourg transformée en Berlin d'avant-guerre, un choix qui ne doit rien au hasard
Victime de la pandémie, le tournage de Couleurs de l'incendie a dû s'adapter. Ici, pas de République tchèque ni d'Allemagne, mais la France comme terrain de jeu, afin de se protéger du coronavirus. Pas de panique pour autant pour Clovis Cornillac, qui a par exemple décidé de faire de Strasbourg un nouveau Berlin devant sa caméra. Après avoir tourné à Montreuil, à Paris et dans les studios d'Épinay, le réalisateur-acteur a mis le cap sur la capitale alsacienne pour “se maquiller” certains lieux. Le Palais du Rhin devient ainsi un ministère allemand, quand le Palais U devient une gare. Dans le dossier de presse de son film, Clovis Cornillac revient d'ailleurs sur ce choix, qui est loin d'être anodin : « L’ensemble du quartier juif, paradoxalement, a été construit par les Allemands et correspond exactement à l’architecture du Berlin d’avant-guerre. »
