Là Creuser, seul département où la première vague d’expérimentation du RSA conditionné concerne l’ensemble du territoire, intéresse un certain nombre de médias nationaux. La Vie consacre un reportage à « remobilisé de Creuse »
Au-delà de la présentation de quelques parcours, accompagnés de photos, de bénéficiaires du RSA sortis ou en passe de s’en sortir, nous proposons un certain nombre de données et d’analyses.
« L’État n’a pas lésiné sur les moyens. Rien que pour la Creuse, 25 conseillers en insertion professionnelle et trois postes d’accompagnement ont été embauchés pour un budget important : 1 million d’euros en 2023, 1,34 million en 2024. Un bel investissement, intégralement pris en charge par l’État. Avec une question sur la pérennité de cet effort
Jean Autierdirecteur du Centre d’intégration et de logement, met en perspective le sujet des 15 heures d’activité, affirmant qu’il s’agit “une démarche pédagogique, pas du tout une condition pour obtenir le RSA” tandis que les conseillers doivent désormais remplir un «document épais »accessible par QR Code, identifiant une cinquantaine de situations répertoriées, dont le volontariat.
Un conseiller exprime son inquiétude « Une fois qu’on leur a fait refaire leur CV et qu’ils ont participé à un ou deux ateliers je ne sais pas trop comment on va faire pour qu’ils fassent leurs 15 heures par semaine »
A l’occasion de cet article nous rapportons quelques chiffres actualisés au 15 avril 2024 dans le tableau de bord national de l’expérimentation RSA pour le département
2 276 bénéficiaires du RSA est entré dans l’expérience. A noter une forte orientation vers une carrière socioprofessionnelle, 41% contre 25% en moyenne nationale, ce qui tendrait à montrer un lien important entre accompagnement social et accompagnement professionnel.
Les articles de ce blog sur l’expérimentation RSA dans la Creuse
