Francisation en affaires | Québec arrange la situation sur une potentielle facture aux employeurs

Francisation en affaires | Québec arrange la situation sur une potentielle facture aux employeurs
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(Québec) Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, a rectifié le tir mardi après avoir laissé entendre que demander aux employeurs de payer des sommes supplémentaires pour la francisation dans les entreprises est une « proposition intéressante ». Il n’a pas l’intention de leur faire payer davantage.


Publié à 13h21

Mis à jour à 15h02

En commission parlementaire, mardi, la députée de Québec solidaire, Ruba Ghazal, a interrogé la ministre sur une proposition qu’elle lui avait faite en début d’année. C’était dans l’espoir que cette proposition se retrouve dans le Plan d’action gouvernemental sur la langue française, dont La presse vient de dévoiler une version quasi définitive.

Elle souhaite qu’un programme de francisation obligatoire, payé par les entreprises et offert à leurs employés pendant les heures de travail, soit instauré. Comme le rapporte La Presse Canadienne, ce programme pourrait être inclus dans une certaine mesure dans « la loi 1 % » qui oblige les entreprises à investir l’équivalent de 1 % de leur masse salariale dans la formation de la main-d’œuvre. ‘ouvrages d’art. L’idée serait donc «d’ajouter une part supplémentaire que les employeurs paieront pour réaliser la francisation au sein de leurs entreprises», a précisé M.moi Ghazal.

Le député est revenu sur cette proposition lors de l’étude des crédits du ministère de la Langue française, mardi. « Ce serait d’ajouter une mesure supplémentaire, je ne veux pas entrer dans des détails techniques, mais cela veut dire qu’il y aurait même des investissements ou de l’argent supplémentaire qui pourraient être donnés par les employeurs pour la francisation des entreprises. Est-ce que c’est ça [le ministre] tu penses que c’est une bonne idée ? »

Pour Jean-François Roberge, « c’est une proposition intéressante ».

« Je n’en saurai pas plus pour aujourd’hui ? ” elle a demandé. Le ministre a répondu par la négative.

« Est-ce que je vais avoir de belles surprises ? » a-t-elle insisté.

« Une surprise est une surprise. Vous verrez la surprise au moment de la surprise. »

Ruba Ghazal se réjouit de l’ouverture du ministre. ” Je suis heureux. Cela signifie que le ministre et son gouvernement ne craignent pas de provoquer encore plus la colère du monde des affaires. »

Lors d’une mêlée de presse à la sortie de la commission parlementaire, Jean-François Roberge est resté évasif sur Mme.moi Ghazal, se limitant à dire que « c’est intéressant que tout le monde se mobilise pour la langue française ».

Il a néanmoins laissé entendre que nous en saurons davantage lorsque le plan d’action sera dévoilé – actuellement prévu dimanche.

« C’est une proposition intéressante, mais je n’en suis pas au moment aujourd’hui de faire une annonce dans quelque domaine que ce soit. Nous annoncerons le plan très prochainement », a-t-il déclaré.

Son bureau a par la suite indiqué à La presse que le gouvernement n’a pas l’intention de faire payer davantage aux entreprises. Les propos du ministre ont été mal interprétés selon lui. Il a indiqué que le gouvernement réfléchit à de nouvelles mesures pour la francisation dans les entreprises.

CÉGEP en français

« Nous sommes allés plus loin que quiconque »

Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, soutient que son gouvernement est allé « plus loin que quiconque » en matière de protection du français au collège et qu’il n’est toujours pas prêt à étendre la loi 101 au cégep.

Lors de l’étude des crédits du ministère de la Langue française mardi, le ministre a rappelé que son gouvernement avait déjà plafonné le nombre et le pourcentage d’étudiants qui fréquentent un cégep anglophone, imposé des cours de français ainsi qu’un test de français uniforme. .

En réalité, a-t-il dit, « la loi 101 touche désormais les cégeps et collèges », par ces mesures, a-t-il répondu au député péquiste Pascal Bérubé qui l’interrogeait à ce sujet.

« Il faut prendre le temps de mesurer ces progrès », a ajouté le ministre.

Il a également souligné qu’aucun des gouvernements qui l’ont précédé n’avait imposé les dispositions de la Charte de la langue française jusqu’au niveau collégial.

La Presse Canadienne

 
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