Aéronautique : comment la France est redevenue une machine à exporter

Aéronautique : comment la France est redevenue une machine à exporter
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La crise du Covid n’est pas encore terminée, mais nous n’en sommes pas très loin. Quatre ans après le début de la tempête du coronavirus, l’industrie aérospatiale française réalise une année 2023 proche de ses records historiques. Selon les résultats présentés le 23 avril par le GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), syndicat professionnel du secteur, le secteur a réalisé 70,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023 (+9%), contre 55,2 milliards en 2021 et 62,7 milliards en 2023. 2022. « Il est fort probable qu’en 2024, le chiffre d’affaires revienne au niveau de 2019 »estime Guillaume Faury, président du GIFAS et président exécutif d’Airbus.

Les commandes sont, quant à elles, très proches des sommets : elles ont atteint 65,1 milliards d’euros en 2023, à quelques encablures du record de 2022 (65,8 milliards). L’excédent commercial a atteint 30,8 milliards d’euros, très proche du record de 2019 (31 milliards). Et ce n’est pas fini : Airbus, qui assemble actuellement entre 45 et 50 A320neo par mois, vise 75 appareils par mois en 2026.

 
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