LLa moitié des rendez-vous médicaux chez un médecin généraliste peuvent être obtenus en moins de trois jours. C’est l’une des conclusions d’une étude réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et publiée ce mardi 23 avril. Pour obtenir ces chiffres, 87 millions de rendez-vous chez les médecins généralistes pris sur Doctolib ont été analysés. Pour les kinésithérapeutes, le délai médian est de seulement 6 jours. Viennent ensuite les pédiatres (7 jours), les dentistes et les sages-femmes (11 jours). Les spécialistes avec les délais d’attente les plus longs sont les cardiologues (42 jours), les dermatologues (36 jours) et les ophtalmologistes (25 jours d’attente).
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Ces dernières années, ces temps médians « n’ont pas changé, ou peu, ce qui est un signal encourageant compte tenu de l’augmentation de la demande de soins post-Covid et de la baisse de la démographie médicale », indiquent les auteurs de l’étude.
Certains départements « en difficulté »
L’étude met en lumière les disparités qui existent entre les départements. « Dans sept régions de France, une quinzaine de départements sont en difficulté », précise l’étude. Le Gers, la Saône-et-Loire, la Nièvre, le Territoire de Belfort, le Cher, les Deux-Sèvres, le Loiret, l’Eure, l’Ardèche, le Calvados, la Manche, les Côtes-d’Armor, la Loire-Atlantique et le Pas-de-Calais sont considérés comme des départements en difficulté. par la Fondation Jean-Jaurès. Les délais pour obtenir un rendez-vous sont bien supérieurs aux valeurs médianes en France : près de 100 jours pour consulter un pédiatre, un cardiologue ou un dermatologue et même plus de 3 mois pour un rendez-vous chez un ophtalmologiste.
Ces disparités entre départements ne sont pas corrélées au nombre de praticiens sur le territoire considéré : « Au-delà de l’offre de soins, l’enjeu est donc celui de l’organisation des soins dans les territoires : coordination des soins, travail accompagné, recours aux outils numériques. . » L’étude souligne que la téléconsultation permet de réduire légèrement les délais d’attente, mais la pratique n’est pas encore massivement répandue.