Le Grand Conseil neuchâtelois réclame une restructuration fonctionnelle du Service de protection des adultes et de la jeunesse qui avait été jugée « préoccupante ». Les députés veulent également des indicateurs statistiques définis
Les députés neuchâtelois ont examiné mardi le rapport de la commission de gestion et d’évaluation sur la situation du Service de protection de l’adulte et de la jeunesse (SPAJ), jugé “préoccupant”. Ils ont approuvé deux injonctions au gouvernement.
Les injonctions de la commission de gestion et d’évaluation (Coges) au Conseil d’État sont des outils parlementaires qui n’ont jamais été utilisés. Dans la première injonction approuvée sans opposition, le Grand Conseil demande de revoir la structure fonctionnelle du service. Un nouvel audit externe et indépendant devra évaluer la structure, le fonctionnement et la gouvernance du SPAJ.
Le Conseil d’Etat ne s’est pas opposé au principe de cette injonction, mais il a jugé prématuré de lancer une nouvelle évaluation « sans délai » alors que la réorganisation n’a pas encore produit ses effets. Son amendement a été accepté.
La 2ème injonction, acceptée à l’unanimité, demande que des indicateurs statistiques soient définis pour identifier les politiques publiques déployées par le SPAJ.
/ATS-fba