SAQ : « Les restaurateurs face à un système dépassé » selon le FCEI-HRImag : HÔTELS, RESTAURANTS et INSTITUTIONS

SAQ : « Les restaurateurs face à un système dépassé » selon le FCEI-HRImag : HÔTELS, RESTAURANTS et INSTITUTIONS
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Crédit photo : Unsplash / Louis Hansel

Selon un nouveau sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), près des trois quarts des dirigeants de PME estiment que le gouvernement du Québec devrait ouvrir le marché de l’alcool.

Voici les résultats qui ressortent du rapport de la FCEI :

  • 72 % des propriétaires de PME croient que les détaillants privés devraient pouvoir vendre les mêmes produits alcoolisés que la Société des alcools du Québec (SAQ);
  • 74 % pensent que les boissons alcoolisées vendues directement par les producteurs ne devraient pas être assujetties aux taxes et surcharges de la SAQ ;
  • 82 % des propriétaires de PME estiment que l’entreprise devrait faire davantage pour promouvoir l’alcool produit localement dans ses succursales.

Alors que les employés de la SAQ entament une grève ce mercredi pour faire pression sur les négociations en cours concernant leurs conditions de travail, la FCEI publie un communiqué contre l’entreprise d’État :

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« Nous sommes bons au Québec pour avoir des modèles lourds, non agiles, qui privilégient la bureaucratie étatique plutôt que la clientèle. La SAQ est un exemple frappant qui mérite un sérieux dépoussiérage. Il s’agit d’un monopole d’État qui inhibe les entrepreneurs et impose des coûts plus élevés aux clients. Il n’y a aucune raison valable de poursuivre ce système autre que d’envisager le très court terme en voyant les billets verts entrer dans les caisses de l’État. Ce modèle ralentit les producteurs, les distributeurs, les restaurateurs et les ventes. Les dirigeants de PME sont clairs : il est temps de rouvrir le débat sur le monopole de la SAQ.

Le cas de la SAQ met en lumière de nombreuses aberrations. La pression se fait sentir sur les restaurateurs qui ne peuvent pas innover, qui sont contraints d’imposer des prix de vente plus élevés à cause des taxes et qui doivent composer avec un système de distribution obsolète. Enfin, le secteur de la production est sous forte pression, notamment les distillateurs et les viticulteurs, avec la forte augmentation imposée pour les ventes sur place.

Sur la question de l’augmentation, les producteurs de vin doivent déjà faire face à une bureaucratie excessive et à des marges de profit réduites, notamment en raison du monopole de la SAQ. Par ailleurs, l’entreprise publique mentionne que « l’augmentation permet de couvrir les frais de vente et de marketing, de distribution et d’administration, et de générer un résultat net ». Dans le cas d’une vente dans un lieu de production ou même à l’épicerie, il est possible de concevoir que la majorité de cette augmentation serve à générer, dans ce cas-ci, un « résultat net » pour la SAQ sur le dos des petits producteurs artisanaux.

Pour améliorer l’avenir, nous devons réfléchir à la manière d’innover, d’optimiser. Cela est également vrai pour la gestion de l’alcool au Québec. Le premier ministre François Legault s’est montré ouvert à l’idée de revoir les pratiques de la SAQ en 2014 et 2018 avant de revenir dans les rangs du statu quo en 2019. Nous invitons son gouvernement à reprendre rapidement la réflexion, car de nombreuses améliorations sont possibles au bénéfice de citoyens. »

Mots clés:

Québec (province)
Lois, règlements et permis
Alcool
Restauration

 
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