La préfecture a étendu les autorisations de surveillance par drone pour certains secteurs de la métropole, afin de lutter contre ces dangereuses courses automobiles urbaines.
Le Figaro Bordeaux
Les beaux jours arrivent et la préfecture de la Gironde craint que le soleil ne donne de mauvaises idées à certains délinquants. Les rodéos urbains, courses automobiles ou motos, sont de véritables spectacles de vitesse, très dangereux et parfois mortels, mais surtout totalement illégaux. Le 14 avril 2023, lors d’une course effrénée, une voiture percute 13 personnes à Bordeaux, dont plusieurs sont grièvement blessées. Un drame qui a conduit les services de l’Etat à prendre des mesures pour renforcer les contrôles.
Depuis cet incident, l’utilisation de drones équipés de caméras est régulièrement autorisée par la préfecture de la Gironde, « afin de pouvoir identifier et prévenir rapidement les risques d’incident, tout en limitant l’engagement des forces terrestres ». Le 16 avril, le préfet Étienne Guyot a prolongé cette autorisation jusqu’au 16 juillet, dans les communes métropolitaines de Bordeaux, Bruges, Lormont, Mérignac, Cenon, Floirac, Talence et Pessac, rappelant que « la métropole bordelaise est particulièrement propice aux rodéos et aux courses urbaines ».
Cinq personnes en garde à vue
La préfecture précise en outre qu’entre le 26 février et le 7 avril 2024, pas moins de 45 opérations de contrôle ont été menées par les forces de sécurité intérieure sur l’ensemble de la métropole bordelaise. Celles-ci ont permis de placer cinq personnes en garde à vue « suite aux opérations de rodéo » et d’effectuer 90 verbalisations. À partir de 1euh De mars au 10 avril, 56 signalements de rodéos urbains ont également été constatés par les forces de l’ordre, principalement à Cenon (16 signalements), Pessac (13) et Floirac (10).
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