Quelle commune de Haute-Loire possède le plus de bars ? – .

Quelle commune de Haute-Loire possède le plus de bars ? – .
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Depuis le début du XXe siècle, l’Insee recense 1 617 débits de boissons en Haute-Loire. Tous ne sont pas ouverts aujourd’hui : le même Institut national de la statistique et des études économiques en compte 283 au 31 mars.

L’histoire de l’annuaire INSEE Sirene ne permet pas de remonter aussi loin dans le temps, mais remontons quand même 16 ans en arrière. En 2008, 44 % des communes du département disposaient d’au moins un bar. A l’époque, Brioude (12 points de vente), Le Puy-en-Velay (42) et Yssingeaux (13) accueillaient à eux seuls plus du quart des bistrots de Haute-Loire. Même si Craponne-sur-Arzon, Sainte-Florine (6), Langeac (5) ou encore Saugues (4) ont réussi à tirer leur épingle du jeu.
Aujourd’hui, la situation semble s’être améliorée, avec 12 % de bars en plus (une hausse qui profite principalement aux communes entre 1 000 et 10 000 habitants) pour un total de 283 débits de boissons en 2024. Il n’y a même pas eu autant de zincs depuis seize ans. La simplification du régime des débits de boissons fin 2015 ou la possibilité de créer de nouvelles licences IV sous conditions entre 2019 et 2022 dans les communes de moins de 3.500 habitants peuvent expliquer cette hausse générale au cours des dix dernières années.

Toutefois, seuls environ 80 points de vente sont recensés dans les communes de moins de 1 000 habitants (la Haute-Loire en compte près de 200). Et malgré 9 désormais dénombrés à Langeac, les établissements sont majoritairement répartis dans l’est de la Haute-Loire (Sainte-Sigolène, Bas-en-Basset, Monistrol-sur-Loire…). A l’inverse, depuis 2008, les Ponots ont perdu près d’une barre sur dix. Le département est habitué aux variations : sur les quatre dernières décennies, l’année avec le plus de fermetures enregistrées (51 !) remonte à 1987 et celle avec le plus de créations (42) à 2022. A noter que, toujours selon l’Insee, une trentaine de communes ne disposent actuellement plus de zinc.
A la tête de vos bars préférés encore ouverts aujourd’hui, on compte, lorsque le sexe du patron est connu, 93 hommes pour 43 femmes. Mais sur les 1 617 débits de boissons de Haute-Loire, ce sont les femmes qui géraient le plus de zinc (644 contre 519 hommes). Des établissements qui ont une durée de vie de dix ans en moyenne, soit un an de plus qu’au niveau national. Le record de longévité revient à un café de Saint-Vert, ouvert de 1961 à 2017, soit depuis 56 ans.

Nicolas Certainement

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