Samedi 20 avril, la gendarmerie nationale a dispersé une manifestation que l’Action Française souhaitait organiser. Le petit groupe nationaliste et royaliste d’extrême droite basé à Poitiers souhaitait organiser un rassemblement non déclaré au centre de Bélâbre. Ils se mobilisent contre la création du centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) dans la commune.
Lors des fouilles de véhicules, une matraque a notamment été retrouvée sur l’un des individus souhaitant participer à la manifestation.
Dimanche 21 avril, le même petit groupe est revenu en ville, pour une énième « provocation médiatique », comme le décrit le député Paul Jeanneau. Ces derniers ont appris ce lundi 22 avril l’intrusion dans le bâtiment de l’usine de chemises désaffectée. Le petit groupe d’extrême droite provoque le préfet de l’Indre dans sa vidéo en déclarant “L’Action française va où elle veut, quand elle veut”. Visages masqués, une dizaine d’individus sont filmés dans une vidéo de propagande.
Outre sa propagande royaliste, le groupe étranger au département semble donc ignorer que le préfet avait déjà interdit les manifestations à Bélâbre, celle des anti-Cada étant finalement autorisée, pas celle des pro-Cada.
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