ces bistrots ruraux qui ont su conserver leur santé de fer

ces bistrots ruraux qui ont su conserver leur santé de fer
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Entre ville et campagne, les problématiques des bistrots ne sont pas les mêmes. Si l’on peut parler d’un éventuel débordement en zone urbaine, dans certains villages de Haute-Loire, le bar est parfois le seul lieu de vie. A Saint-Front, grâce aux personnages derrière les zincs, une dynamique perdure. Audrey Ribes en fait partie. Cela fait maintenant 5 ans qu’elle dirige Au Petit baz’Ar, un établissement qui, comme tant d’autres en Haute-Loire, a su se diversifier pour vivre avec et pour la population.

Si la valse des ouvertures et fermetures de bistrots est courante dans les communes les plus peuplées de la Haute-Loire, département où le nombre de débits de boissons augmente, la situation est bien différente en milieu rural, où chaque lieu a une importance particulière et où une fermeture est vécue comme une tragédie. Lorsqu’un maillon manque à la chaîne, le mécanisme peut vite se bloquer et l’exode apparaît inévitable. Pourtant dans certaines villes, le lien résiste. Le label « Bistrot de Pays » sait mettre en valeur ces lieux pleins de vie. La Haute-Loire compte trois établissements répertoriés. A Costaros, Ondine Dubouloz, originaire de Marseille, a repris Le Moulergue, rebaptisé Le Daguet, en 2019. La trentenaire a décroché le ticket en 2022 et la place du Marché est un commerce qui continue d’attirer la clientèle.
Le dernier à avoir obtenu le label a célébré l’événement la semaine dernière. Une fanfare accompagne Gérard Viau, à la tête du Bistrot du Mézenc, à Chaudeyrolles, depuis deux ans. Le Vauclusien, passé par l’Ardèche, s’est installé sur les hauteurs du département, où il cultive également son amour du… Fin gras. Car si les zincs proposent toujours du café et autres boissons froides, ils ont su diversifier leur offre pour continuer d’exister. Exemple à Saint-Front.
Tandis que plusieurs centimètres d’or blanc recouvrent en ce jeudi d’avril la terrasse silencieuse du lieu multiservice Au Petit baz’Ar, au cœur du village, à l’intérieur, la vie résonne et les conversations s’entremêlent. Audrey Ribes, 33 ans, est aux commandes depuis 2019. « J’ai travaillé pendant 6 ans dans une association au Puy, mais j’ai réalisé que je n’étais pas faite pour rester derrière un bureau. » Le dynamique Altiligérien a d’abord repris l’épicerie proche de la mairie de Saint-Frontaine, un petit local de 17 m², pour que subsiste l’approvisionnement en pain de la commune, avant qu’une opportunité ne se présente.

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