Ce lundi 22 avril, la préfecture de l’Hérault a annoncé dans un communiqué qu’elle allait interdire les rave parties au mois de mai sur le territoire pour des « raisons de sécurité et de santé publiques ». Certains maires du département s’organisent avec les autorités pour empêcher ces rassemblements festifs dans leurs communes.
Le retour des beaux jours est propice à ces célébrations en pleine nature accentuées par “plusieurs jours fériés” tout au long du mois de mai. En 2023, quarante-sept fêtes illégales ont eu lieu sur tout le territoire de l’Hérault et la préfecture en a déjà recensé quatre depuis le début de l’année.
En 2023, la commune de Villeveyrac a vu arriver en quelques heures 3 000 fêtards sur un site naturel proche de la commune, lors du week-end du 1er mai. Un rassemblement illégal qui allait à l’encontre d’une interdiction préfectorale de l’époque.
Le maire, Christophe Morgo, anticipe tout rassemblement en mettant en place un dispositif spécial « avec des moyens humains et matériels comme un chemin rocheux dès qu’on a l’annonce d’une fête. Une personne du département est de garde pour prévenir les pompiers en cas d’incendie sur le site afin d’enlever les roches.
Pour l’édile, ces mesures « préserver la faune et la flore du site. C’est une période très sensible, notamment pour la nidification. Les résidents sont également épargnés par les nuisances sonores. À cela s’ajoute le risque d’accident car les fêtards arrivent à pied ou en voiture de toute la France. »
Ce système semble efficace, après avoir été alertés ces deux derniers week-ends par les risques des rave parties, les fans de musique techno ont finalement changé de lieu de fête. Ils étaient orientés vers « L’Aveyron, proche de l’Hérault, avec 3000 festivaliers »» mentionne la préfecture dans son communiqué.
Français
