La Banque nationale suisse (BNS) devient plus exigeante en matière de réserves obligatoires pour les banques. Ces réserves passeront de 2,5% à 4%. Des voix ont critiqué la politique de la BNS, qui a versé de l’argent aux banques en 2023, mais pas à la Confédération et aux cantons.
La loi oblige les banques à détenir des réserves auprès de la BNS, afin de pouvoir disposer de suffisamment de liquidités pour faire face à des retraits importants. Jusqu’en décembre dernier, la banque centrale payait ces réserves obligatoires. Mais cette rémunération a explosé, dans un contexte de hausse des tarifs, qui a commencé à susciter des critiques.
Une politique critiquée
L’année dernière, la BNS a subi une perte de plus de trois milliards de francs, ce qui a entraîné pour la deuxième année consécutive un manque de distribution à la Confédération et aux cantons. Mais en même temps, la BNS versait des intérêts colossaux aux banques. Cette politique a suscité des critiques.
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La banque centrale effectue donc un changement de direction. Lundi, elle a annoncé une nouvelle étape depuis sa décision de décembre : la part des actifs bancaires non rémunérés va augmenter. L’ordonnance de la Banque nationale (OBN) est adaptée avec effet au 1er juillet.
Sujet radio : Cléa Favre
Adaptation web : Julie Liardet
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